L’enquête ENABEE (enquête nationale sur le bien-être des enfants) est enfin terminée.  Le comité de pilotage a étudié les premiers éléments représentatifs de la santé mentale et du bien-être des enfants à partir des différents questionnaires. 

Revenons sur la participation à cette enquête.

Le ministère de la santé, organisateur de l’étude ENABEE, a eu des difficultés à trouver des participants qui acceptent de s’engager sur cette thématique.

Sur 56 412 enfants qui avaient été tirés au sort pour participer, seulement 20 984 enfants ont répondu à cette enquête (soit 15 263 en élémentaire et 8 271 en maternelle).

42% de questionnaires vont ainsi pouvoir être analysés.

Les facteurs de cette perte de participants ont été les suivants :

• Des écoles ou des enseignants ont refusé de participer pour diverses raisons :  tel que le manque d’intérêt pour cette étude, des contraintes d’organisation et de temps, l’inquiétude pour ce sujet sensible et confidentiel, pour n’en citer que certaines. 
• Des parents se sont opposés à l’étude
• Des élèves absents ou ayant déménagé 
• Une mauvaise communication auprès des familles
• Des questionnaires incomplets ou manquants

Les indicateurs sur « L’estime de soi Â» sont inquiétants :

Cette première enquête enrichira la recherche de nouvelles données sur la santé mentale et le bien-être des enfants. Certaines sont inquiétantes concernant « l’estime de soi Â». Nous attendons donc les résultats officiels pour vous informer dès le mois de janvier.

Les résultats seront présentés dans les mois à venir lors de webinaires à destination des professionnels et praticiens de la santé de l’éducation et de la famille et des participants à l’étude et du grand public. Nous vous tiendrons informés sur ce site.

Les actions à venir :

Les acteurs, dont nous faisons partie depuis le début de cette étude, et pour laquelle nous avons déjà apporté notre contribution à plusieurs reprises, pourront apporter des propositions d’actions pour améliorer ces 2 grandes thématiques, santé mentale et bien-être.

Nous serons bien évidemment engagés dans cette nouvelle étape pour porter notre voix fédérale.