Alors que le ministre avait annoncé la possibilité de repousser des épreuves de spécialité plus tard dans l’année, ce que demande aussi le SE-Unsa, il a finalement préféré les maintenir en mars, tout en promettant un allègement des programmes. Il était allé jusqu’à donner aux enseignants une lettre à transmettre de sa part aux élèves de terminale :«afin que vos professeurs et vous-mêmes disposiez de plus de temps pour approfondir les notions étudiées, j’ai décidé de manière pérenne de resserrer les programmes de spécialité. Vos professeurs auront connaissance dès la semaine prochaine des modifications apportées».
En définitive, il n’aura pas fallu gratter bien longtemps la couche de vernis pour retrouver le même manque de considération pour les enseignants qu’avec notre ancien ministre.
Devant cet allègement plus que superficiel des programmes, le SE-Unsa reste favorable au déplacement des épreuves d’enseignements de spécialité (EDS) plus tard dans l’année en repensant le calendrier de Parcoursup, d’autant plus que les programmes restent toujours trop lourds pour des épreuves en mars et que la démobilisation des lycéens est réelle après les épreuves d’EDS.