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La réduction de la pollution sonore est un enjeu de l’architecture et de l’urbanisme scolaires. Mais les solutions existent aussi en classe ; s’attacher au « mieux entendre » favorise une bonne écoute et de meilleurs apprentissages.
Faut-il encore démontrer les effets néfastes du bruit sur les comportements et l’apprentissage des enfants comme sur la patience et l’humeur des enseignants et des personnels ? Il est aujourd’hui entendu que la qualité de l’ambiance sonore d’une école ou d’un établissement scolaire a un impact sur le bien-être des enfants et des adultes qui vivent quotidiennement dans les espaces bruyants que sont les cours de récréation, les couloirs et les salles de classe : fatigue, stress, déconcentration, perte d’audition etc…
Les premières parades à cette pollution sonore qui nous viennent à l’esprit sont souvent celles du bâti scolaire et de l’amélioration des conditions acoustiques. Mais il en est d’autres qui nous incombent, nous, personnels scolaires et équipes pédagogiques, justement dans l’exercice de notre mission d’encadrement et d’enseignement.
Initiatives pédagogiques
La sensibilisation des élèves à la question du bruit relève autant d’un savoir que d’un savoir-être ayant trait à la santé. Nombreux sont les enseignants qui développent des séances sur ce thème, créant des quizz sur la relation entre bruit et bien-être, organisant un jeu de rôles visant à découvrir le schéma de la propagation du son dans l’oreille, invitant un médecin scolaire à venir témoigner des dangers d’une écoute à haute intensité d’un appareil MP3 et suscitant un débat entre élèves.
En primaire, au collège, il est de plus en fréquent d’aménager en classe des « coins doux » pour des activités calmes, coin lecture ou de détente avec des jeux solitaires, réservé aux élèves qui ont terminé leur activité ou ceux qui ont besoin d’une pause pour se ressourcer quelques instants.
Apprendre « zen »
Pour les activités de groupe qui se déroulent en îlots, la montée sonore des échanges est un inconvénient de plus en plus mesuré et anticipé par les enseignants. Aussi, mettre une musique suave, zen, à un niveau suffisant pour faire sentir une présence apaisante sans risque de distraction, permet aux élèves de réguler par eux-mêmes le niveau de leurs conversations. Certains professeurs n’hésitent pas non plus à tapisser d’un doux fond sonore une séance d’évaluation ou de travail individuel car de source scientifique, il est également dit que la musique améliore la concentration, stimule la mémoire et facilite l’apprentissage du langage.
Pour compléter :
Le bruit, une nuisance pour le bien-apprendre