Le plus souvent les élèves vont dehors pour se défouler pendant la récréation ou en sortie scolaire de fin d'année à des fins de détente essentiellement.

L’école dehors, grande tendance du moment est très différente, on est censé sortir pour des temps d’apprentissage avec une certaine régularité, quelle que soit la météo.

L’idée n’est pas nouvelle et nous vient des « forest schools Â» de Scandinavie apparues dans les années 50.

La crise sanitaire et la montée des préoccupations écologiques contribuent à la tendance actuelle qui peut agacer ou intéresser…

Agacer parce que certains promoteurs de « l’école dehors Â» la pare de toutes les vertus promettant des élèves plus proches de la nature, plus attentifs, plus calmes, avec moins de troubles du comportement et donc de meilleurs résultats scolaires ! Le fameux « effet miraculeux Â» de la nature et du grand air, qui peut effectivement laisser dubitatif.

Intéresser parce que l’on sait bien qu’apporter de la diversité dans les pratiques scolaires c’est se donner une chance supplémentaire de trouver des moyens d’accrocher ou de raccrocher des élèves, de renouveler leur intérêt, de les aider à investir ou réinvestir ce qu’ils apprennent.

Alors, avec l’approche des beaux jours et des classes bientôt étouffantes, c’est le moment idéal pour expérimenter aussi à l’école, ce que l’éducation populaire connait bien, le fait d’investir des espaces à l’extérieur, naturels et/ou urbains, avec les élèves.

Nous n’avons rien à y perdre et pourrions même y prendre goût !

Pour aller plus loin, un article dédié sur le blog pédagogique « Ã‰cole de demain Â» du SE-Unsa donne des pistes et des ressources.