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Audience du SE-UNSA à la DSDEN : des infos, des réponses.
Article publié le samedi 4 décembre 2021.
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Mardi 30 novembre le SE UNSA a été reçu en audience à la DSDEN à 18h.

Etaient présents M. Leroux, secrétaire général, Mme Leray adjointe de l’IA Dasen chargée 1er degré et Mme Gervais IEN information et orientation chargée du 2nd degré.

 

 

Tout d’abord, voici un éclaircissement sur la FAQ et plus généralement sur la situation sanitaire :

 

•       Il y est indiqué que les élèves restés chez eux « suivront en distanciel Â».

Le SE UNSA a posé la question : Comment assurer présentiel et distanciel ?

Monsieur le secrétaire général a confirmé les propos du DASEN à savoir que l’on ne peut pas assurer pleinement les deux. Evidemment s’il y a des dispositifs qui permettent de faire des visio « en live Â», libre à l’enseignant de les utiliser.

       Les enseignants sont donc invités à proposer un programme de travail sur fiches à distribuer aux familles. Le but est de bien maintenir une continuité pédagogique, que l’élève reste en contact avec l’école mais aucunement de repartir sur « l’école à la maison Â».

 

Nous l’avons interpellé sur la surcharge de travail que cela implique malgré tout pour les collègues et sur les modalités de distribution.

Il nous a été répondu que cela change l’organisation mais ce n’est pas un travail supplémentaire, c’est une adaptation à une situation donnée. Les fiches peuvent être données à un membre de la famille qui vient les chercher, mais chaque école est libre de trouver la solution la plus souple pour elle. Le SE Unsa 37 a exprimé son désaccord total avec cette vision du travail des enseignants. Il s’agit bel et bien d’une surcharge.

 

•       On demande aux parents de présenter les résultats de tests.

Le conseil constitutionnel avait invalidé la communication des résultats de tests aux écoles. Cette nouvelle FAQ remet les compteurs à zéro donc l’attestation sur l’honneur n’est plus valable, il faut présenter un test négatif. Il s’agit d’un document papier que le directeur doit lire, il n’y a donc pas de contrôle numérique rien n’est collecté.

 

•       Un courrier type à distribuer le jour même aux familles par les directeurs/directrices a été envoyé via la lettre info. Nous demandons à ce que figure l’entête de la DSDEN ou de la circonscription et que le courrier soit signé par le directeur académique.

Les familles risquent encore de considérer que la décision émane du directeur/directrice. Avec une en-tête et une signature de l’administration cela permettra de montrer que ce n’est pas le cas. Mr le Secrétaire Général doit soumettre la proposition à monsieur le directeur académique. Nous avons relancé l'administration le 3 décembre à ce sujet.

 

•       Comment gère-t-on la situation d’un élève qui n’a pas le résultat de son test et qui se présente seul à l’école ?

On l’accueille avec un masque, on l’isole et on appelle la famille pour qu’elle vienne le chercher (mesures de précaution). On ne le laisse pas sans surveillance, mais il n’y a pas de moyens supplémentaires prévus pour le moment.  S’il s’agit d’un groupe, il faudra prévenir la circo et l’IEN. Le Se Unsa souligne les difficultés que cela va engendrer dans les écoles : espace, personnel pour surveiller…

En cas de problème ou de récidive, il y a aussi la possibilité de travailler avec la municipalité et les services périscolaires pour intervenir auprès des contrevenants.  Il faudra aussi réaliser un « fait établissement Â» afin d’avoir rapidement le soutien de la DSDEN.

 

•       Qui sera responsable si deux ou trois jours après un résultat de test négatif, un élève devient positif, alors qu’il était revenu à l’école ?

Test valable sur le jour J, ensuite incubation donc… pas de réponse. De même concernant le variant omicron, pour le moment, il n’y a pas de changement.

 

•       Quelles sont les consignes pour la piscine ?

Niveau 2 : pas de nouveauté.

 

•       Des directeurs ont pu demander à ce que certains AESH prennent en responsabilité plusieurs élèves non handicapés voire des classes entières lors d’absence d’enseignants non remplacés.

Cette situation n’est pas possible : cela ne fait pas partie des missions d’un AESH. Attention à bien lire les textes, il s’agit de limiter le brassage (afin de ne pas compliquer le tracing en cas de cas positif) mais les élèves doivent être répartis dans les classes. Un rappel sera fait aux IEN.

 

•       Le SE UNSA réitère sa volonté de voir le fait d'avoir contracté le COVID19 comme un accident de service pour les personnels exerçant au sein des écoles et souligne la fatigue des directeurs d’école et au-delà du personnel de l’éducation nationale.

Les membres de la DSDEN ont conscience de la fatigue et de la lassitude du personnel.

De façon globale : il ne faut pas hésiter à faire appel à l’IEN en cas de question ou de problème.

 

Ensuite nous avons évoqué la carte scolaire et des questions génériques :

 

•       Quel est le bilan des remplacements en ce moment dans le département ?

1D : il y a un réel problème sur les remplacements longs, maladies, maternité, que la DSDEN n’arrive pas à assurer. Le DASEN a décidé la suspension des formations sauf les formations qualifiantes (CAPPEI, CAFIPEMF). Sa volonté est de privilégier le face à face.  Il y avait 51 classes non remplacées le 30 novembre.

 

•       Quel bilan peut-on tirer des POP (postes à profil), nouveauté de cette année ?

Le poste proposé cette année a reçu 32 candidatures pour le 1D. Pas de retour sur le 2D.

 

•       Le SE UNSA rappelle le besoin croissant de support humain, notamment, dans le 2D d’AED pour faire face à la situation sanitaire.

Le secrétaire général n’a pas de chiffres de dotation pour le moment.

 

•       Nous avons fait remonter aux membres de la DSDEN qu’il y a eu des problèmes de recrutement de tuteurs pour les contractuels alternants par exemple dans le 2D. Nous leur demandons de nous donner des informations sur les tuteurs 1D.

Pas de réponses sur le 2D, cela incombe au rectorat et à l’INSPE.

Pour le 1D, remontée positive : pas de difficulté particulière à trouver des tuteurs auxquels cette année une formation de 18h prise sur les animations pédagogiques pour l’accueil des stagiaires a été proposée.

 

•       Serait-il envisageable d’avoir des ordres de mission pour que les collègues puissent se déplacer vers d'autres écoles si elles/ils le veulent (lorsqu’ils/elles sont seuls dans leur école) lors des temps 1 des animations pédagogiques ?

Une réponse favorable a été faite : un courrier personnel sera adressé à l’agent pour permettre aux collègues d’écoles de se déplacer (attestation des déplacements).

 

•       Le SE UNSA a demandé une explication sur le refus de dérogation pour fratrie : comment le justifier puisque cela complique la vie des familles.

Il nous a été rappelé qu’une dérogation n’est jamais automatique. La demande pour être scolarisé dans le même établissement qu’un frère ou une sÅ“ur est bien un motif de demande de dérogation : mais il n’y aura pas d’ouverture de classe ou de section suite à des dérogations. En conséquence, celles-ci ne sont accordées que s’il y a de la place dans les établissements scolaires. En outre, on nous rappelle que cette règle ne vaut que pour un frère ou une sÅ“ur scolarisé dans le secondaire, une demande réalisée avec un élève scolarisé dans le supérieur ne sera pas prise en compte. 

 

•       Il y a eu plusieurs CDAS repoussées au dernier moment voire annulées (en novembre).

Ceci s’explique par des problèmes réglementaires : les représentants MGEN ont démissionné. Des aides ont bien été attribuées pour les agents qui en avaient fait la demande en novembre puisque, comme le prévoit la règlementation, les assistantes sociales de la DSDEN ont été saisies par le secrétaire général.

La CDAS fonctionnera normalement en janvier : elle n’est jamais réunie en décembre.

 

•       Deux des psyEN du secteur Tours Nord-Sud sont à temps partiel. Leur charge de travail a augmenté du fait de l’évolution de la population sur le bassin de Tours Nord. Les collègues PsyEN des circonscriptions alentours ont été sollicitées pour gérer les urgences sur ce secteur notamment pour les orientations. Il leur a été demandé d’être « solidaires Â» avec leurs collègues. Cela fait 4 ans que ça dure. Le rectorat a refusé l’ouverture d’un demi-poste.

Le Se Unsa 37 s’inquiète de l’état de fatigue de tous ces collègues concernés. La « solidarité Â» a ses limites. Nous réitérons notre demande d’ouverture d’un poste PsyEN supplémentaire sur le secteur Tours Nord-Sud.

 
 
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