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Les professionnels de l’éducation aiment leur métier, et c’est encore plus vrai dans le 37, MAIS...
Article publié le mercredi 2 juin 2021.
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Le baromètre des métiers de l'UNSA est sorti il y a quelques semaines déjà, mais nous avons choisi de faire un petit retour sur notre population locale.
Le 37 suit-il les tendances nationales ?

Afin de simplifier la lecture des résultats, je regrouperai les avis "oui" et "plutôt oui" en "favorables", et en défavorables leurs antonymes.

Que retenir, donc ?
Que le département du 37 suit effectivement la tendance nationale, avec quelques petites variations locales intéressantes.

En points positifs :

Les professionnels de l'éducation aiment leur métier (92% favorables) et sont heureux de l'exercer (80% favorables). L'adhésion pour les missions reçues reste positive, bien que moins marquée (77% de favorables). Globalement, sur ces trois points, les participants du 37 se montrent plus enthousiastes que la moyenne nationale, ce qui laisse imaginer que la Touraine est une région plus facile à vivre que d'autres. On retiendra aussi que plus de la moitié des personnes interrogées disent ne pas envisager de changement de carrière, signe que malgré les difficultés, on reste positif et attaché à notre métier.

En points négatifs :

Les acteurs du circuit éducatif de nos enfants se sentent globalement peu reconnus (66% de défavorables), travaillent dans des conditions insatisfaisantes (64%) qui n'évoluent pas, voire empirent (86% de défavorables) et s'avèrent mécontents de leurs perspectives de carrières (80% de défavorables).

Évidemment, la question de la rémunération continue de faire grincer des dents, avec 86% de nos collègues qui estiment que leur salaire n'est pas à la hauteur. D'ailleurs, le pouvoir d'achat (et son déclin) est clairement le premier point à travailler pour les personnes interrogées, même si dans l'Indre et Loire il semblerait que nous soyons moins gênés qu'ailleurs par la stagnation du point d'indice. Il est d'ailleurs à noter que l'essentiel des participants a voté pour faire de la revalorisation une action généralisée et sans conditions.

Autre point très sujet à polémique : les décisions politiques ne passent pas. À 89%, nous récusons les décisions prises par nos politiques, et pourtant nous sommes un peu plus modérés dans le 37 qu'en moyenne sur l'ensemble du territoire. Nous dénonçons aussi le modus operandi de notre gouvernement qui communique par les réseaux et les émissions télévisées plus que par une chaîne professionnelle classique.

Le fait que nous soyons moins d'un tiers (seulement 31% de favorables) à se dire prêts à conseiller notre métier nous semble également très inquiétant sur l'image que nous renvoie la nation de notre engagement professionnel.

Les points mitigés :

Les réactions à la crise sanitaire ont été particulièrement hétérogènes, et on compte presque autant de personnels qui se disent touchés, inquiets, ou en souffrance que de collègues ayant vécu l'épisode du COVID plus sereinement.

Les points liés à l'actualité et aux phénomènes de société :

Les problèmes liés à la laïcité concernent environ 16% de nos collègues d'Indre-et-Loire, soit 2 points de moins que la moyenne nationale, un score qui peut paraître faible, mais qui reste significatif. On notera par ailleurs qu'au moins les deux tiers (66%) des personnels de notre département affirment n'avoir reçu aucune formation sur ce thème, soit 4 points de plus que le taux national. Et il faut prendre en compte que pour les quelques collègues qui ont effectivement reçu une telle formation, plus de la moitié d'entre eux la trouvent insuffisante.
Sinon, on peut aussi regarder du côté du travail sur l'inégalité Homme-Femme, où l'essentiel de nos collègues veulent que l'ensemble de la thématique soit abordée, et ils veulent être accompagnés dans cette démarche grâce à des formations adaptées (continues, choisies, avec un meilleur accès aux outils numériques et leur utilisation, et plus de sensibilisation aux compétences psycho-sociales.)

Enfin, on notera que les professionnels de l'éducation sont très attachés à lutter contre les inégalités, et c'est encore plus vrai dans notre département où la moitié des participants affirment que c'est le point à travailler en priorité.

Voilà pour ce petit tour d'horizon du baromètre UNSA 2021. Pour en savoir plus sur les évolutions au cours des années précédentes et les revendications de l'UNSA, nous vous renvoyons vers notre article du 25 mai 2021, où nous en parlons plus longuement.


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