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Aesh et covid : non au redéploiement sur d’autres établissements en cas de classe ou d’école fermée.
Article publié le lundi 29 mars 2021.
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Mise à jour, la réponse de la DSDEN.
"Les deux AESH n'étaient pas identifiées comme cas contact.
Comme indiqué à la signature de leur contrat, les AESH sont affectées sur un PIAL. Le fonctionnement de celui-ci permet de positionner les accompagnants sur des établissements en fonction des besoins identifiés par les co-pilotes de PIAL.
Dans la mesure où ces personnels n'étaient pas considérés comme cas contact, que le protocole sanitaire avait été respecté ainsi que les mesures barrières, les services compétents n'ont émis aucune réserve en vue d'une réaffectation temporaire. Ces personnes pouvaient donc répondre à un besoin d'accompagnement au sein du PIAL Rebout.
Nous sommes tous attachés à répondre au mieux aux besoins des membres de la communauté éducative en cette période complexe. Les élèves en situation de handicap ont été particulièrement fragilisés depuis le début de la crise sanitaire, l'accompagnement de ces élèves reste une de nos priorités.
Bien cordialement
,"

Nous resterons vigilants car la notion de cas contact en cette période où tous les élèves ne peuvent pas être testés nous paraît difficile à être un gage de sécurité.
Les PIAL ne peuvent être une source d'inquiétude sanitaire alors que les cas covid explosent.

L'équipe du 37

Vous trouverez ci-dessous, un mail que j'ai adressé à la DSDEN dès samedi, alors que l'on m'avait indiqué que dans le collège où je travaille, un(e) AESH allait venir faire des remplacements.
En soit, j'étais plutôt content car beaucoup d'AESH sont actuellement arrêté(e)s tout comme d'autres personnels de l'Education Nationale.
Or, j'ai été refroidi en apprenant que cette personne était redéployée car son établissement était fermé pour cause de COVID.

Mais alors, les AESH serait-il invincibles ?

Non, si les autres personnels ne peuvent se rendre sur le lieu de travail pour enseigner et doivent rester dans une sorte d'isolement protecteur, les AESH doivent pouvoir le faire aussi.
En effet, de par leur place dans une classe, au sein des élèves, utilisant parfois le toucher afin de reconcentrer un élève à besoin particulier, les AESH sont particulièrement bien placé(e)s en terme de contamination potentielle.

Le comble de cette histoire est que, ayant besoin d'une APSH ce matin, j'ai donc travaillé avec cette personne extrêmement compétente.
C'est vrai que, par idéologie pure, j'aurais dû refusé de l'accueillir dans ma salle, refusé de faire cours à mes élèves... mais cette collègue n'y est pour rien et ne méritait pas d'être stigmatisée.

Cédric Picard
secrétaire SE-UNSA 37
secrétaire UNSA Education 37
Et prof handicapé.


Monsieur le DASEN, Mesdames, Messieurs,

L'urgence de la situation qui m'a été rapportée m'apparaît si importante que je me permets en ce samedi, de vous priver de ce droit à la déconnexion auquel nous aspirons tous.

En effet, beaucoup d'entre vous savent que ma situation personnelle d'enseignant en situation de handicap me pousse à me soucier des personnels AESH et APSH autant que n'importe quel personnel de l'Education Nationale , titulaire ou non.

Or, il semble qu'une situation amène à croire qu'il y a, en ce qui concerne les AESH en tout cas, une différence de traitement qui m'insupporte.

Contacté par des collègues du collège de Montlouis-sur-Loire, on m'a rapporté que deux AESH en poste dans l'une des écoles de la ville, fermée pour cause de COVID, allaient être redéployé(e)s sur le collège Raoul Rebout.

Si cette décision de voir enfin des AESH remplacé(e)s, ce que l'UNSA Education porte depuis longtemps, fut accueillie favorablement à peu près cinq secondes, la réalité de la crise sanitaire a rapidement glacé les émois.

Non, et notre syndicat aimant le dialogue, nous n'affirmons pas d’emblée utiliser cette expression négative de façon si définitive ; non, les AESH des écoles fermées ne peuvent être différencié(e)s des autres personnels.
Ils doivent, pour sauvegarder la communauté éducative, comme tout personnels, être confinés. Si le brassage entre élèves ne doit pas exister, les AESH ont de par leur fonction une position physique au sein des élèves. Propice à toute contamination les AESH doivent être eux-aussi protégés afin de protéger l'ensemble des acteurs que sont les élèves, les parents, les personnels.

Je fais donc ici une demande basée uniquement sur la logique sanitaire, de stopper le redéploiement des AESH basé(e)s dans des écoles fermées pour cause de COVID, ainsi que des AESH intervenants au sein d'une classe concernée par une fermeture pour cette même cause.

Conscient de toutes les difficultés que cela entraîne, je reste à votre disposition pour toute question.

Respectueusement,

Cédric Picard
Secrétaire départemental SE-UNSA37
Secrétaire départemental UNSA EDUCATION37
Téléphone : 02 47 38 65 10
Mobile : 06 01 07 05 84
Mail : 37@se-unsa.org
Site internet : http://sections.se-unsa.org/37/
Tweeter : https://twitter.com/37Unsa
Facebook : https://www.facebook.com/seunsa.tours

 
 
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