SECTION SE-Unsa de l'INDRE ET LOIRE - MAISON DES SYNDICATS - 18 RUE DE L'OISELET - 37550 SAINT AVERTIN
Tél. 02 47 38 65 10 - Por. 06 01 07 05 84 - 37@se-unsa.org - Facebook - Twitter
La dégradation de la situation épidémique combinée à la fragilité chronique des moyens de remplacement conduit à une désorganisation très importante dans les écoles de notre département. En Indre et Loire, c’est bien la crise sanitaire qui crée cette situation à laquelle nous n’avons pas été confrontés depuis plusieurs années.
A ce jour, les absences de personnels malades, symptomatiques ou cas contacts, se multiplient obligeant les écoles à se réorganiser chaque jour et, régulièrement, à regrouper des élèves au point de ne plus réussir parfois à assurer ni enseignement ni respect du protocole sanitaire. Les directrices et directeurs d’école, dont la charge est en augmentation constante depuis des années, sont en première ligne pour organiser l’école pendant cette crise et se sentent bien seuls quand un cas positif leur est signalé : communication aux parents, gestion de l’anxiété des parents, des collègues, communication à la hiérarchie…
Pour préserver l’accueil des élèves dans la durée, le SE-Unsa de l'Indre et Loire demande d’une part du renfort avec l’embauche de nouveaux collègues et ce jusqu’à la fin de l’année scolaire, et d’autre part, que des fermetures pour une semaine soient décidées rapidement lorsque c’est nécessaire, afin de préserver les écoles dans leur ensemble en luttant contre l’épidémie et en protégeant les équipes de l’épuisement.
Enfin, le SE-Unsa a demandé au gouvernement de réviser sa stratégie de priorisation vaccinale en intégrant les salariés de « la deuxième ligne » dont les personnels des écoles et établissements scolaires. Le président de la République, en visite dans un centre de vaccination à Valenciennes, a déjà répondu favorablement en précisant «A partir de mi-fin avril, nous allons avoir de plus en plus de vaccins qui vont arriver, cela va nous permettre d’envisager d’avoir des campagnes ciblées sur des professions qui sont exposées, à qui on demande des efforts. Les enseignants en font légitimement partie». Il était temps ! Si nous voulons que les écoles restent ouvertes, et pour le SE-Unsa 37 c’est une priorité, il faut des enseignants, des AESH, des AED et Atsem vaccinés. Il en va de la continuité du service public d’éducation.