SECTION SE-Unsa de l'INDRE ET LOIRE - MAISON DES SYNDICATS - 18 RUE DE L'OISELET - 37550 SAINT AVERTIN
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Grève du mardi 26, on fait quoi ?
Article publié le jeudi 21 janvier 2021.
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La grève même si elle répond à un appel syndical reste une décision personnelle.
Voici donc les lieux et horaires si vous souhaitez vous y rendre :

                            10H Place Anatole France à Tours

N'oubliez pas de déclarer votre intention de faire grève auprès de votre IEN, deux jours ouvrés avant celle-ci dans le 1er degré.

Le Se-Unsa national n’appelle pas à la grève.
On me demande souvent "oui mais pour le 37 ? Vous faites quoi ?".
Il est vrai que par le passé nous avons pu faire  le choix en appelant localement à la grève .
Alors ?
Pour le 26 janvier, nous n'appellerons pas non plus.
Les raisons sont multiples.
D'abord, oui, nous aurions bien des raisons de descendre dans la rue, c'est incontestable.
Trop de raisons et c'est là le problème.
Chaque revendication est légitime mais cette grève est un catalogue de raisons.
Les revendications de cet appel sont tellement multiples que le sujet-même de la grève  devient un fourre-tout dans lequel parfois se cache un peu de démagogie.

Une grève, n'est pas une journée de congé. L'état n'a pas besoin de recevoir le cadeau d'une de nos journée de salaire.

Oui nous rejetons la loi 4D.
Oui nous dénonçons les diminutions de postes dans le 2d degré et le recours aux heures supplémentaires. Mais il est question ici d'une politique gouvernementale qui était connue en 2017 et qu'il nous faudra combattre dans les urnes !
Oui le statut des AED est ridicule. On peut parler de la paye bien sûr, mais aussi de la durée de leur contrat.
Les AED ont fourni un travail qui s'est révélé primordial en temps de crise sanitaire. Pourtant,  au bout de six ans de service on les remercie.

Voici plusieurs exemples et nous pourrions de plus parler revalorisation, direction d'école...

Nous somme en janvier. C'est souvent le mois choisi pour une grève récurrente. Les personnels sont-ils vraiment prêts pour cette journée en temps de crise ? Réussir une grève pour montrer son exaspération est déterminé par le
nombre de personnes dans la rue. Le ministre peut se servir de chiffres plutôt bas en déclarant alors que la plupart des enseignants sont d'accord avec sa politique.

N'oublions pas que des échéances s'approchent.
Le "Grenelle" voulu par le gouvernement se terminera en février.
Si une grève doit se mettre en place, nous préférons qu’elle ait lieu suite aux résultats de ce Grenelle. En effet, cela impliquera des changements dans les métiers de l'éducation. Là, il faudra se faire entendre si cela ne nous convient pas.

De plus, sommes-nous prêts, en période de crise, alors que des parents d'élèves n'ont plus de travail, à être à l'origine d'une division sociale dans laquelle la pensée relayée par plusieurs média est souvent : "les profs gueulent de tout façon"?

Oui, certains parents nous comprennent, mais pour la société, rien n'est moins sûr.

Il nous faut choisir quand faire la grève et pourquoi. Nous risquons d'avoir à utiliser cet outil qu'est la grève et il ne faut pas que nos forces soient diminuées.

Nous comptons  sur tous pour qu’à l'avenir, si une grève est rendue obligatoire par une mise en danger indubitable de notre métier, toutes les forces se manifestent.

 
 
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