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L’UNSA Fonction Publique s’est abstenue sur le projet d’ordonnance proposé par le gouvernement lors du Conseil Commun de la Fonction Publique (CCFP) réuni le 18 janvier sur la Protection Sociale Complémentraire et la participation des employeurs publics à son financement.
Il s’agit pour l’UNSA, entre autres, d’insister sur les différences entre les calendriers de mise en œuvre dans les trois versants car tous les agents publics ne seront pas concernés en 2022 par cette participation.
Le texte préÂvoit l’obliÂgaÂtion de parÂtiÂciÂpaÂtion de tous les employeurs publics à la hauÂteur, a minima, de 50% du coût de la cotiÂsaÂtion des agents publics à leur proÂtecÂtion sociale comÂpléÂmenÂtaire santé, à l’horiÂzon 2024 pour la majoÂrité des agents de l’Etat, 2026 pour les agents terÂriÂtoÂriaux et hosÂpiÂtaÂliers.
L’UNSA rapÂpelle qu’aujourd’hui, de nomÂbreux agents, notamÂment dans la foncÂtion publiÂque terÂriÂtoÂriale, ne bénéÂfiÂcient d’aucune couÂverÂture comÂpléÂmenÂtaire santé. Elle consiÂdère qu’attenÂdre 2026 est un objecÂtif beauÂcoup trop loinÂtain.
Si l’UNSA revenÂdiÂque depuis longÂtemps une parÂtiÂciÂpaÂtion signiÂfiÂcaÂtive des employeurs publics, elle souÂhaite voir resÂpecÂter les prinÂciÂpes de soliÂdaÂrité interÂgéÂnéÂraÂtionÂnelle, de libre choix et un niveau de proÂtecÂtion sociale en santé et en préÂvoyance qui ne soit pas réduit.
L’UNSA Fonction Publique regrette que l’ensemÂble du futur disÂpoÂsiÂtif n’ait pu être davanÂtage négoÂcié en amont du CCFP. Des zones d’ombre et des désacÂcords demeuÂrent, tant sur les prinÂciÂpes de soliÂdaÂrité interÂgéÂnéÂraÂtionÂnelle, de couÂplage des offres en santé et en préÂvoyance, que sur les dates de mise en Å“uvre.
De plus, l’UNSA Fonction Publique note que ce texte qui a valeur de loi fixe le prinÂcipe d’une parÂtiÂciÂpaÂtion forÂfaiÂtaire dès 2022 pour les seuls agents de l’État, et ce de façon tranÂsiÂtoire. Elle regrette que tous les agents non pris en charge actuelÂleÂment par les employeurs publics ne soient pas concerÂnés. Cette disÂpoÂsiÂtion tranÂsiÂtoire favoÂraÂble aurait pu être pérenÂniÂsée pour l’ensemÂble des agents et aurait pu perÂmetÂtre aux employeurs publics de contriÂbuer signiÂfiÂcaÂtiÂveÂment en resÂpecÂtant le libre choix de l’agent.
Le gouÂverÂneÂment s’est engagé à ouvrir des négoÂciaÂtions dans chacun des verÂsants de la foncÂtion publiÂque dès 2021. L’UNSA y parÂtiÂciÂpera actiÂveÂment pour améÂlioÂrer le disÂpoÂsiÂtif prévu et obteÂnir les meilleuÂres condiÂtions posÂsiÂbles de proÂtecÂtion en santé et en préÂvoyance pour tous les agents. Elle demande que les négoÂciaÂtions se dérouÂlent dans le cadre d’un vrai diaÂloÂgue social tout au long du disÂpoÂsiÂtif, de sa mise en Å“uvre et de son bilan.
Ces négoÂciaÂtions peuÂvent-être une vériÂtaÂble opporÂtuÂnité pour améÂlioÂrer la proÂtecÂtion sociale des agents à condiÂtion de pouÂvoir proÂpoÂser des contrats soliÂdaiÂres à haut niveau de proÂtecÂtions. Au gouÂverÂneÂment, dans les proÂchains mois, de lever les incerÂtiÂtuÂdes !
Le 18 janÂvier 2021