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Un nouveau modèle scolaire avec moins de cloisons et plus de coopération
Article publié le vendredi 27 novembre 2020.
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Le confinement a fait surgir de multiples remises en question du modèle traditionnel de la scolarité.
Aussi, à l’heure de la reprise dans une situation de classe, quoique très contrainte par les mesures sanitaires, de nombreuses voix de pédagogues, d’enseignant.es et d’expert.es du numérique s’élèvent pour revenir sur la manière dont s’est déroulée la continuité pédagogique et promettre des lendemains plus chantants, loin de cette expérience vécue parfois avec des accents traumatiques.

Pour certains psychopédagogues, le confinement a été l’occasion de mettre les élèves face à leur capacité de travailler en autonomie et à se motiver. Construire soi-même sa journée, imaginer des rituels qui ne sont plus imposés par l’enseignant.e, tester diverses organisations du travail, autant d’expérimentations que les élèves ont pu vivre de manière réflexive, les amenant à mieux se comprendre, se connaître, éprouver leurs limites.

Les parents en partenaires


Les parents ont dû aussi se révéler dans un nouveau rôle, eux qui sont plutôt conduits habituellement à jouer les surveillants voire les pères fouettards quand leur enfant ne fait pas ses devoirs à la maison. Jamais peut-être n’avait-on autant osé parler d’accompagnement nécessaire de la part des parents, évoquant même leur rôle de « partenaires » pour aider les ados à trouver chez eux leur confort de travail, une place de « télétravailleur » à part entière, au même titre qu’eux mêmes, astreints au domicile.

Pour le pédagogue Philippe Meirieu, qui s’est longuement exprimé sur les horizons d’après le confinement, la crise sanitaire a montré que la solidarité n’est pas un vain mot et que la coopération de proximité, vécue ici dans un cadre familial et domestique, doit désormais se prolonger à l’école, au collège, au lycée. Et de déplorer, dans une tribune parue dans le quotidien Libération, que dans les établissements scolaires « l’entraide entre élèves reste un élément tout à fait marginal alors que, paradoxalement, les chercheurs en décrivent le caractère positif, tant pour celui qui est aidé que pour celui qui aide ».

Transfert d’expérience

Le pédagogue en appelle donc à transférer cette expérience de communauté de survie scolaire « à la maison » vers une véritable expérience d’innovation pédagogique « dans les établissements », mixant les niveaux, bouleversant les anciens modèles organisationnels et calendaires et faisant fructifier cette toute nouvelle émulation solidaire qui a transcendé les vieux clivages générationnels.
Propos relayé par le chercheur Laurent Jeannin qui prône de son côté « un pilotage fin d’une politique éducative dépassant le cadre du numérique ». Un cadre dans lequel le travail scolaire n’a jamais été au fond, malgré ce que certains ont pu dénoncer, strictement confiné.

 
 
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