Monsieur le Directeur des services de l’Education nationale,

Nous venons vers vous concernant le cas des collègues à 80% et les modalités d’affectation de leurs journées de récupération retenues par vos services.

Nous comprenons tout à fait votre problématique liée au remplacement des collègues lors des journées de formation continue. Cependant nous vous rappelons notre demande de suspension des dispositifs de formation. Leur maintien engendre de fait des difficultés supplémentaires, nous regrettons vivement que les collègues aient été informés si tardivement de cette décision.

Les collègues concernés vivent très mal cette injonction car:

-Comme dit précédemment,ils sont prévenus tardivement.

-Ce n’est pas ce qui était prévu.

-Ils accueillent des PES et leur consacrent du temps ce qui entretient un sentiment d’injustice car, s’ils étaient complétés par un TRS,ils ne seraient pas touchés par cette mesure.De plus ces collègues s’étaient préparés à des journées de tuilage avec leur PES, comme vos services leur avaient indiqué en début d’année.

-La rentrée du 2 novembre ayant été plus qu’éprouvante ils pensent, tout comme nous, qu’un peu de bienveillance de la part de l’administration serait bienvenue.

Nous demandons que les collègues restent dans leurs écoles. Ils pourront aider les directeurs/directrices dans diverses tâches, aider des élèves en difficulté et aussi concrétiser des projets communs,comme vous le savez la liste des choses à faire dans une école est longue.

Nous demandons donc que ces journées dues par les collègues à temps à partiel soient au service des équipes.

Nous vous prions de croire, Monsieur le directeur Académique, en notre attachement au service public d’éducation.

Cédric Picard

Secrétaire Départemental des Enseignants de l’UNSA