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L’Union europĂ©enne dĂ©fend et souhaite renforcer les droits des LGBTQI
Article publié le lundi 28 septembre 2020.
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Le mercredi 16 septembre Ă  l’occasion de son premier discours sur l’état de l’Union, Ursula von der Leyen, la prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne a qualifiĂ© les “zones sans LGBTQI” de “zones sans humanitĂ©â€ qui “n’ont pas leur place” dans l’Union europĂ©enne. Elle vise ainsi sans la nommer directement la Pologne.

Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e 2019, plusieurs comtĂ©s et municipalitĂ©s polonaises se sont dĂ©clarĂ©es comme des “zones libres de toute idĂ©ologie LGBTQI”. Dans ces zones, les Ă©lu·es sont encouragé·es Ă  s’abstenir de toute action visant Ă  favoriser la tolĂ©rance Ă  l’égard des personnes LGBTQI (lesbiennes, gays, bisexuelles, transexuelles, queers et intersexes).

Le gouvernement ultraconservateur polonais du PiS (le parti Droit et justice en français, proche de l’extrĂȘme-droite) a fait des droits des LGBTQI un argument politique lors de la derniĂšre Ă©lection prĂ©sidentielle. Le prĂ©sident, rĂ©Ă©lu mi-juillet, Andrzej Duda ne cesse d’alimenter ce climat de discrimination inquiĂ©tant. Il a comparĂ© l’idĂ©ologie LGBTQI Ă  une nouvelle forme de communisme et a promis d’interdire l’adoption aux couples homosexuels.

En mars dernier, un rapport de l’ILGA, l’Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes, relayĂ© par l’Observatoire International des Droits de l’Homme, indiquait qu’un tiers des villes polonaises s'identifie comme “zones sans LGBTQI”.

C’est dans ce contexte d’insĂ©curitĂ© croissante des personnes LGBTQI qu'Ursula von der Leyen a fait preuve de fermetĂ© face aux mesures discriminatoires mises en place. Elle a dĂ©clarĂ© son intention de proposer une “stratĂ©gie visant Ă  renforcer les droits des LGBTQI” dans l’Union, notamment sur la question des droits des couples homoparentaux.

Elle a expliquĂ© ne pas vouloir mĂ©nager les “efforts pour construire une Union de l’égalitĂ©.” Rappelant qu’il doit ĂȘtre possible aux EuropĂ©en·nes d’avoir la libertĂ© de leur orientation amoureuse “sans crainte ni rĂ©crimination.”

Les premiĂšres sanctions sont tombĂ©es Ă  l’encontre de six villes polonaises qui n'ont pas Ă©tĂ© retenues pour des subventions dans le cadre d'un programme de jumelage.

L’UNSA Éducation est en accord avec la prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne qui a dĂ©clarĂ© “qu’ĂȘtre soi-mĂȘme n’est pas une question d’idĂ©ologie. C’est votre identitĂ©. Et nul ne pourra jamais vous la retirer.” La preuve en est qu’il est impĂ©ratif de rester mobilisĂ© pour contrer en France comme en Europe l’extrĂȘme-droite, dont les valeurs sont en contradiction avec les valeurs du syndicalisme, de la dĂ©mocratie sociale et de la dĂ©mocratie. Il est crucial de renforcer le projet europĂ©en afin de construire une Europe de l’égalitĂ©.

 
 
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