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Rémunérations des AESH : le SE-Unsa dénonce l’absence de volonté d’avancer du gouvernement
Article publié le vendredi 12 juin 2020.
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Mardi 9 juin avait lieu la première réunion consacrée à la question du temps de travail et de la rémunération des AESH, dans le cadre du comité consultatif installé en février.
Contrairement à ce qui était attendu par les organisations syndicales et, en dépit des engagements pris par le ministère en février, celui-ci est arrivé les mains vides.
Il n'y a donc aucune piste de revalorisation salariale alors que la majorité des AESH continue d’être rémunérée à l’indice le plus bas de leur grille, et ce, en dépit de la réglementation qui prévoit depuis 2014 un réexamen triennal. L’argument du ministère pour ne toujours pas répondre à la demande de revalorisation est celui d’orientations budgétaires non connues.
Le seul levier proposé est celui d’une diversification des missions, c’est-à-dire d’autres missions que l’accompagnement des élèves, pour permettre une augmentation du temps de travail hebdomadaire.
Cette unique proposition va à l’encontre de la professionnalisation de la mission d’accompagnement des élèves en situation de handicap.

Cette réunion a pourtant fait d’accablants constats: la quotité moyenne des contrats AESH est de 63 % (chiffres ministère de décembre 2019). Ce temps partiel imposé induit une rémunération moyenne d’environ 750 euros net par mois. Il y a bien urgence à revaloriser ces personnels dont les missions requièrent des compétences et des savoir-faire incontestables.
100 000 AESH exercent actuellement la mission cruciale d’accompagnement dans leur scolarité d’enfants et de jeunes en situation de handicap, pour un salaire qui les place en-deçà du seuil de pauvreté.
À ce jour, sans propositions concrètes de revalorisation, le SE-Unsa dénonce l’absence de volonté d’avancer du gouvernement.

De plus, il y a un hiatus originel entre les missions des AESH et la réglementation du temps de travail qui les régit (décret du 25 août 2000 relatif à l’aménagement du temps de travail dans la fonction publique). La réglementation prévoit en effet un temps de travail hebdomadaire de 39h pour un temps complet. Or, et même avec l’intégration des tâches connexes, l’essentiel des activités des AESH s’effectue sur le temps scolaire soit environ 24h hebdomadaires. Cela explique pourquoi la quotité moyenne des contrats n’excède pas les 62 %. Cela explique également la proposition ministérielle de diversifier les missions des accompagnants pour augmenter les quotités de service.

L’avis du SE-Unsa :
Nous sommes depuis toujours favorables à l’extension des missions d’accompagnement à des temps autres que scolaires afin de garantir aux enfants et aux jeunes handicapés l’accès aux activités péri et extra scolaires.
Nous sommes en revanche opposés à une diversification des missions qui va à l’encontre de la professionnalisation de la mission d’accompagnement.

 
 
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