Jeudi 10 octobre , La DSDEN nous a donné des précisions à propos des Pial.
Jusqu'ici tout n'était que question.
Voici donc quelques réponses administratives qu'il reste à confirmer sur le terrain.
Alors, collègues AESH,  contactez-nous pour nous poser vos questions ou nous faire remonter votre point de vue :
37@se-unsa.org
ou par téléphone au :
02 47 38 65 10
Pour faire remonter votre point de vue.

Pourquoi 29 pials dans le 37 alors que l'on en dénombre 205 dans l'académie ?
 Réponse : pour des raisons d'ajustement. Un AESH ne peut aller sur un autre pial que si on lui refait un nouveau contrat.
 Il existe donc 29 pials qui couvrent parfois plusieurs collèges.

 Des pials qui dans le rural seront trop étendus, cela pose la question des frais de déplacements ?
 Réponse : D'abord, les remboursements se feront depuis le lieu de résidence administrative.
 Ensuite, la distance maximale serait de 20 kilomètres.
 Enfin, comme pour les enseignants, avant et après la journée de travail le temps de déplacement n'est pas décompté. Pendant la journée, le temps de déplacement est compté dans les heures de travail de l'AESH.

 Combien de personnes y a-t-il sur chaque pial?
 Réponse : Il n'est pas encore possible de faire un décompte précis. Des contrats sont en cours de signature
 En effet, s'il y a 707 accompagnants, 133 contrats sont toujours des contrats aidés et 231 AESH ont encore un contrat de 20 heures. Dans les semaines qui viennent, une proposition sera faite à ceux qui bénéficient d'un contrat de 20 heures pour passer, s'ils le veulent, à un contrat de 24 heures. Cela permettra à ceux qui ont un deuxième emploi de pouvoir faire leur choix.

Plusieurs informations pour finir :
-Création d'un poste de coordination départementale pour les pials.
-Actuellement, les pial sont visités pour connaître au mieux le terrain et améliorer la couverture d'accompagnement.
-Le refus de l'émiettement de l'accompagnement et la recherche du qualitatif semblent être la base de travail.
-Il a été dit aussi qu'il y a plus de  moyen avec les pial que l'on en avait auparavant.
-Enfin, les directeurs d'école, sauf grosse école ayant un directeur déchargé, ne seront pas concernés. Par contre ils pourront donner leur avis.
 
Conclusion, malgré le ton rassurant de l'administration, la précipitation est source d'inquiétudes et de craintes.
L'unsa regrette que les pial aient été mis en place sur tout le département si vite. Des tests plus longs dans le temps et surtout plus de concertations avec tous les acteurs auraient été une stratégie plus sereine.