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Contrairement à ce que semble penser le gouvernement, la réforme du lycée n'est pas bien accueillie sur le terrain.
Sur le terrain, le 9 mai dernier, beaucoup de collègues de lycée étaient dans la rue.
Mieux, au Lycée lochois Thérèse PLANIOL, une pétition (46 signataires sur 60 profs!) contre la fonction
"En soutien aux Psy-EN et en opposition aux fermetures de CIO", cette pétition est aussi une preuve que les profs veulent une égalité des chances quant aux choix d'options proposables aux élèves dans chaque établissement. de prof principal et un engagement à refuser cette mission à la rentrée 2019 a été lancée.
Le SE-UNSA du 37 soutient cette action forte de nos collègues de Loches face à des légitimes inquiétudes quant à l'avenir des élèves et à des choix politiques impactant.
Le SE-Unsa écrit au ministre
Après les annonces du Président de la République qui ont passé sous silence la mise en œuvre de sa réforme du lycée général et technologique, le SE-Unsa écrit au ministre et lui demande de prendre en urgence plusieurs mesures indispensables.
Depuis des mois, le SE-Unsa alerte sur les conditions de la mise en œuvre de la réforme du lycée général et technologique. L’absence de ce sujet dans les annonces du président de la République du 25 avril conjuguée à des mesures nécessitant des postes dans le premier degré sans renoncer à la baisse de la dépense publique ne font qu’accroitre les inquiétudes.
Les informations provenant de nombreux lycées et les résultats de notre enquête de mars auprès des enseignants indiquent que les contraintes budgétaires pèsent lourdement à la fois sur la satisfaction des choix des enseignements de spécialité par les lycéens, sur l’offre d’options et sur les futurs effectifs des divisions. Pour sauver la rentrée 2019, le ministre doit prendre au plus vite plusieurs mesures :
Nous demandons que des groupes de travail académiques émanant des CTA soient réunis très rapidement afin que le point soit fait, lycée par lycée et que les demandes formulées par les équipes soient entendues.
Par ailleurs, alors que de nombreux nouveaux programmes sont fortement critiqués par les enseignants, nous demandons au ministre de créer un comité de suivi de leur mise en œuvre de manière à pouvoir les faire évoluer en fonction des difficultés rencontrées.
Nous rappelons également au ministre l’engagement pris devant le Conseil supérieur de l’Éducation à la demande du SE-Unsa d’inscrire dans le dialogue social la création d’une indemnité de contrôle continu pour reconnaître le travail supplémentaire et compenser la perte des indemnités d’examen que génère la nouvelle organisation du baccalauréat.