Le SE refuse l'action "presse bouton"

Le 3 février, Le SE-UNSA appelait à la grève unitaire avec la FSU pour

• Dénoncer une dotation en postes insuffisante (20 postes pour 80 nécessaires),
• Dénoncer une mise en place des rythmes qui dégrade nos conditions de travail,
• Dénoncer un état du remplacement catastrophique.
• Dénoncer des effectifs surchargés
• Dénoncer la multiplication des heures non rémunérées
• Dénoncer la fin de l’aide éducative hors REP

Le SE-Unsa n’appellera pas à la grève le 9 avril

Lors de son congrès national tenu à Tours début février, FO a voté l’organisation d’une “grève générale nationale interprofessionnelle contre l’austérité, contre le pacte de responsabilité, contre la loi Macron, contre le crédit impôt compétitivité emploi”. Elle a invité dans cet objectif à une réunion intersyndicale qui s’est tenue le 17 février dans ses locaux.

L’UNSA ne se reconnait ni dans cette très large plateforme, ni dans un appel à la grève générale inadapté au regard des capacités réelles de mobilisation des salariés. Elle a donc décliné cette invitation. La CFDT, la CFTC et la CGC ont fait de même.

Il ressort de cette réunion un appel à une grève nationale interprofessionnelle le 9 avril, conçue comme "une convergence des nombreuses luttes et mobilisations syndicales (…) d’ores et déjà engagées dans les entreprises".

L’UNSA ne conteste évidemment pas le droit de ces organisations à prendre une telle initiative.  Elle maintient cependant son analyse quant à son fond et à sa forme. L’UNSA n’appelle donc pas à cette grève du 9 avril.