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Compte rendu de l’audience du 29 janvier à la DSDEN
Article publié le jeudi 1er février 2024.
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Lundi 29 janvier, une délégation du SE-UNSA 36 a été reçue à la DSDEN de l’Indre pour une audience sur l’actualité. Olivier Bruère, Marie Bourroulec, Mickaël Antoine ont rencontré M. Obellianne (DASEN), M. Vaas (IA adjoint) et Mme Mesnard (responsable de la Division des écoles et des moyens collèges).

 

Mouvement interdépartemental

Combien de demandes de permutations ont été enregistrées ?

Trente-neuf demandes ont été effectuées, dont deux hors délai (contre 34  l'année dernière). A priori il n'y a pas de dossiers RQTH parmi ces demandes.

Avancement

L'avancement sera connu en fin d'année scolaire pour la hors classe et la classe exceptionnelle. L'année dernière, il y a eu 68 promus à la hors classe, 21 à la classe exceptionnelle (vivier 1 : 11 ; vivier 2 : 10)

Remplacement dans le premier degré

Le département compte 85 professeurs des écoles remplaçants : 54 ZIL, 31 brigades (32 l’année prochaine).

De septembre à décembre, il y a eu 133 jours de classe non remplacés, ce qui est moins que les années précédentes. Nous sommes dans une situation beaucoup plus favorable que dans d'autres départements, explique le DASEN. Il y a eu une fragilité sur Issoudun en novembre, décembre.

L'administration souhaite conserver les deux types de poste et met en avant la "réactivité, la souplesse des ZIL, à la main des IEN, avec des circonscriptions qui travaillent bien entre elles." Les brigades ont vocation à assurer les remplacements pour les protocoles de direction, dans les périodes de formation, et pour renforcer les circonscriptions.

Existe-t-il des tensions les mercredis matins dans les écoles qui fonctionnent toujours sur un rythme de 4,5 jours ?

Pas à la connaissance de l'administration. Néanmoins une réflexion pourrait être engagée sur un système de permanence tournant.

Certains directeurs/chargés d’école sont remplacés toute l’année par le même collègue lors de leurs jours de décharge, ce qui crée du confort pour les deux collègues et surtout pour les élèves. A l’inverse, d’autres directeurs n’en bénéficient pas. Comment cela est-il déterminé ? Est-il envisagé d’étendre ce type de remplacement sur l’année à plus de directeurs ? Voire de reconduire ces remplacements d’une année à l’autre quand toutes les parties sont d’accord (ce qui commence à se mettre en place).

L'administration dit faire son possible pour que la décharge soit toujours assurée par le même agent. Nous avons expliqué qu'en cycle 1 notamment, où les élèves sont plus sensibles au changement, où une large partie des activités sont ritualisées, il est souhaitable que le même BD assure la décharge de direction. 

Certaines académies ont recours au logiciel Andjaro pour assurer la gestion de remplacement, ce qui pose de multiples questions. Est-ce envisagé dans le département ?

Le Loir-et-Cher devait mener cette année une expérimentation. Après évaluation, ce logiciel pourrait se déployer dans toute l'académie.

Le SE-UNSA 36 sera vigilant sur ce sujet, en s'appuyant sur les retours d'expérience de nos sections départementales où ce logiciel a déjà été mis en place.

Liste d'aptitude aux fonctions de directeur d'école

Il y a eu 23 candidatures. Sept agents ont passé un entretien, la commission a émis un avis favorables pour chacun des sept. Les autres bénéficiaient déjà d'un avis favorable de leur IEN et font déjà fonction.

Formation CAPPEI

Nombre de candidats en formation cette année ? 2

Nombre de candidats libres ? 0

Contractuels

Combien de contractuels sont actuellement en poste dans le premier degré ? Selon les dernières informations données par l'administration, il devait y en avoir cinq : est-ce que ce sont toujours les mêmes ? Quels sont les retours ? Ont-ils été formés ?

Il y a bien cinq contractuels cette année dans le premier degré, recrutés en début d'année. Ils sont accompagnés par les conseillers pédagogiques de circonscription. De manière générale, ils ont tous un  profil master MEEF.

Retraite

Il est désormais possible de partir en retraite à la date anniversaire. Est-ce qu’il y a déjà eu des demandes ? Comment les services anticipent-ils ces demandes en termes de moyen de remplacement ?

L'administration a reçu une demande pour un départ le 1er avril et quinze demandes pour le 1er septembre, ce qui est moindre qu'habituellement (entre 20 et 27). Pour le DASEN, cette mesure permet de combler une inégalité entre le premier et le second degré.

Quand tous les collègues se seront approprié cette mesure, sera-t-on en mesure de remplacer tous les agents qui souhaiteront partir ?

Pour le DASEN, un ou deux départs au printemps peuvent être facilement absorbés grâce au moyen de remplacement. En revanche, il reconnaît que si beaucoup plus de demandes arrivent au coeur de l'hiver, cela va constituer une difficulté.

Est-ce que cette nouvelle donnée va être prise en compte dans les prochaines discussions sur la carte scolaire ?

Le DASEN a convenu qu'il faudra prendre en compte cette donnée.

Pour le SE-UNSA, les professeurs des écoles doivent pouvoir partir dès que leur situation leur permet. Charge à l'administration de mobiliser les moyens de remplacement nécessaires.

Il est également possible de partir en retraite progressive. Là encore, comment les services anticipent-ils ces demandes en termes de moyen de remplacement ? Les demandes ont-elles des chances d’être satisfaites ?

L'administration a déjà reçu deux demandes, dont l'une a fait sa demande de temps partiel à 50 % sur autorisation, ce qui est la procédure a suivre, a rappelé Mme Mesnard. Le DASEN a rappelé que dans ce département, on est en mesure de le faire et que nous ne sommes pas du tout en tension en matière de ressources humaines. Pour le DASEN : "Si on arrive à y répondre, cela nous évitera peut-être de se trouver dans la problématique du départ à la date anniversaire".

Temps partiels et diponibilité

De manière générale, quelle va être la politique sur les temps partiels et les demandes de disponibilité sur autorisation ?

Le DASEN répond que tant que l'administration peut le faire, elle donne une réponse favorable. "Pour l’instant, on peut tout autoriser. On reçoit les personnels, on fait du cas par cas." Néanmoins, si la situation venait à se dégrader, l'administration préviendra d’abord les représentants des personnels, vers mars-avril, que la balance est catastrophique.

Mouvement intra-départemental

Le mouvement arrive ? Prévoyez-vous un groupe de travail comme l’année dernière ? Doit-on s’attendre à des changements majeurs dans la circulaire ?

Réponse de l'administration : il n'y a pas de raison qu’on ne fasse pas la même chose. Un comité social d'administration académique sur les Lignes directrices de gestion doit se tenir bientôt, c'est elles qui vont déterminer les possibles changements.

Stagiaires

Bilan sur les PES : y en a-t-il en alerte ? Y a-t-il des démissions ?

Le département compte 21 PES : 6 à 50 %, 15 à 100 %. Aucun à 50 % n'est en alerte ; à 100 % 1 alerte et 2 accompagnements renforcés. Il n'y a pas de démissions.

Nous avons alerté l'administration sur le ressentiment des PES à 50 %. Ils ont appris à la rentrée que leur formation serait dispensée à la fois à Châteauroux mais aussi à Bourges, donc bien après leur choix de berceaux et leur lieu de résidence. Ce qui pose également problème sur l'indemnité forfaitaire de formation (par exemple ceux qui vivent à Châteauroux ne peuvent pas la toucher, alors même qu'ils vont bien plus souvent à Bourges). Il leur a été expliqué que des ordres de mission seraient émis avec remboursement des frais de déplacement pour les journées de formation à Bourges, ordres de mission qu'ils ont reçus. Mais des PES qui les ont envoyés pour remboursement ont eu la surprise de se voir répondre que ces OM n'étaient pas compatibles avec le versement de l'IFF.

La délégation du SE-UNSA a expliqué que pour ces jeunes collègues, dans un contexte de baisse de l'attractivité du métier, le lien de confiance avec l'administration était primordial, et que ces informations parcellaires et démenties par les faits quelques semaines plus tard avaient endommagé cette confiance.

Le DASEN a précisé que l'IFF et les ordres de missions ne sont pas compatibles. Il a convenu qu'il était primordial que les stagiaires aient des informations complètes et fiables le plus tôt possible, pour faire ensuite des choix eclairés. L'IA-adjoint va examiner ce dossier.

Fermetures d'école

A la rentrée 2024, plusieurs écoles doivent fermer : Saint-Martin à Ardentes, L'Abbaye à Déols, La Pingaudière de Châteauroux. Quid pour les collègues, et notamment le RASED et le poste de ZIL d’Ardentes ?

Réponse de l'administration : Comme à chaque fermeture, les collègues pourront bénéficier de points pour le mouvement. Les nouveaux locaux à Ardentes prévoient bien un espace pour le RASED. Le poste de ZIL devraient rester à Ardentes. L'école Saint-Vincent étant déjà l'école de rattachement d'un poste de ZIL et d'un poste de brigade, l'administration travaille avec l'IEN de La Châtre pour que le poste de ZIL soit possiblement rattaché à la maternelle d'Ardentes.

L'administration convient que comme par le passé, les 40 points de fermeture dont vont bénéficier les collègues d'Ardentes ne leur garantissent pas de retrouver un poste dans la nouvelle structure de Saint-Vincent, même si le nombre de classes ouvertes correspond à celui des classes fermées.

Démissions

Une rupture conventionnelle cette année dans le premier degré. L'administration explique qu'elle s’assure que le projet de reconversion tient la route avec deux ou trois entretiens. "Cela prend du temps, et les personnes ne doivent pas se décourager. C’est aussi un impératif que l’on se donne de s’assurer de la solidité du dossier", explique le DASEN.

Référent harcélement

L'académie a donné la possibilité au DASEN de recruter un deuxième référent harcèlement dont les missions seront concentrées sur la formation, le suivi des situations, et les relation avec la justice, en lien avec Mme Fournier.

Tenue unique

Nous avons enfin abordé la question de la tenue unique dans les écoles de Villedieu-sur-Indre, où la mairie s'est portée candidate pour une expérimentation. Nous avons insisté sur le fait que les enseignants doivent être pleinement intégrés dans les discussions sur le sujet.

Le DASEN rappelle qu'en la matière, c'est le conseil d'école qui décide puisque c'est lui qui doit voter le changement de règlement intérieur. "Il faut que les conseils d’école soient partants, et que les parents dans leur grande majorité soient partants. Il faut vraiment que ce soit un sujet consensuel. Là où ça va marcher, c’est là où il y aura un consensus entre la mairie, les collègues, les parents d’élèves." Le DASEN nous a assuré que le maire de Villedieu-sur-Indre s'est engagé à ne pas faire pression, et à procéder à une vraie consultation des parties prenantes.

 

 
 
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