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Projet de réforme de la voie pro : le SE-Unsa entendu
Article publié le mardi 14 novembre 2023.
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Dès les annonces le 18 octobre par le cabinet du ministère du projet de réforme pour la rentrée 2024, le SE-Unsa a transmis ses lignes rouges et a fait des propositions. Le 6 novembre, le SE-Unsa a été le premier syndicat reçu par le cabinet de la ministre. La discussion autour de nos propositions a permis certaines avancées qui vont dans le sens de nos propositions. Cependant, nous attendons un ultime rendez-vous fin novembre, avant des annonces ministérielles début décembre, pour vérifier si nous avons pu sauver tous les postes de nos collègues et préserver un enseignement de qualité pour nos élèves.
 
 
Les avancées sur lesquelles le SE-Unsa a été entendu 
 
  • En classe 2de et en 1re, les cours de maths et français en groupes Ã  effectifs réduits seront généralisés à tous les élèves alors qu’actuellement ils dépendent du volontariat lié au Pacte. Le financement de ces heures ne se fera plus au détriment de la co-intervention comme prévu dans le projet initial du ministère, mais sur 2 heures d’accompagnement personnalisé (AP). La dernière heure d’AP rentrerait dans un travail sur le projet de l’élève.
     
  • L’idée d’un bloc de 6 semaines de PFMP avec une période imposée en avril/mai est abandonnée. Les 6 semaines seraient organisées à la libre appréciation des équipes pédagogiques.
     
  • L’abandon du bloc de 6 semaines repositionnerait les épreuves ponctuelles au mois de mai. 
     
  • En classe de terminale, l’engagement qu’en réduisant le nombre de semaines de cours à 22, les élèves engagés dans le parcours insertion professionnelle avec 6 semaines de PFMP en plus bénéficient d’autant d’heures de cours d’enseignement général qu’actuellement.
     
  • L’augmentation en terminale de l’horaire d’EMC, de français et de mathématiques.
     
  • La suppression partielle du chef-d’œuvre.
     
  • Le report le plus tard possible des discussions au sujet des DHG pour donner aux équipes davantage de temps d’appropriation de la réforme. 
 
Ce qui nous reste à obtenir
 
  • La suppression du chef-d’œuvre obligatoire pour le rendre optionnel, comme vous nous l’avez rappelé lors de notre enquête de rentrée.
     
  • Le remplacement de l’oral du chef-d’œuvre par un grand oral dont le contenu reste à préciser.
     
  • Le maintien en terminale pour toutes les disciplines d’un volume horaire annuel équivalent (exemple : 65 h d’EPS).
     
  • La suppression de la co-intervention en classe de terminale.
     
  • L’allègement de certaines certifications.
     
  • Des moyens supplémentaires de volumes complémentaires pour permettre un enseignement dans de meilleures conditions.
 
Dans un laps de temps très court, le SE-Unsa, tout en s’opposant à une nouvelle réforme de la voie professionnelle qui mine le moral de nos collègues, est resté force de propositions pour allier pédagogie, sauvegarde des emplois, préservation du statut des PLP et remise en cause de certains éléments de la TVP. La réforme de la ministre ne sera pas la nôtre mais nous continuerons malgré tout à Å“uvrer dans le sens des professionnels et des élèves de la voie pro.

 


Les lignes rouges

Le SE-Unsa refuse :
  • toute forme d’annualisation du temps de travail des PLP comme précisé dans le décret de 1992 ;
     
  • une diminution du nombre d’heures d’enseignement en terminale (estimée par le ministère à 120 h) induite par la diminution du nombre de semaines de cours (liée à l’augmentation des PFMP) ;
     
  • une refonte de la grille horaire des élèves qui entrainerait des suppressions de postes.

Nos propositions

En seconde et première, les cours en groupes à effectifs réduits en maths et en français

L’idée alléchante a priori ne s’accompagne pas de moyens supplémentaires. Ainsi le financement ministériel se ferait en supprimant la co-intervention car c’est le moyen le plus facile pour récupérer des heures dans la DHG ! Les heures d’enseignement professionnel seraient rendues aux professionnels et les heures de français et maths permettraient de créer des groupes à effectifs réduits. Le problème est que lors de la réforme de 2018 la co-intervention a été financée en prenant sur les heures de cours, en expliquant que ce dispositif permettrait de faire le même programme autrement. Si le retour des heures en maths et en français finance des groupes à effectifs réduits, alors cela revient à perdre de nouveau des heures de cours.

Même si pour 23 % des répondants à notre enquête de rentrée, la co-intervention doit être supprimée, nous avons proposé que le financement des cours à effectifs réduits se fasse sur 2 heures d’accompagnement personnalisé déjà fléchées pour la remédiation en maths et en français. La dernière heure d’accompagnement personnalisé serait fléchée pour travailler le projet d’orientation de l’élève dans le cadre de la famille des métiers en 2de ou pour son choix de terminale durant l’année de 1re.

Année de terminale

6 semaines consécutives de PFMP en avril/mai

Cette proposition est un non-sens car :

       - une seule période de PFMP pourrait pénaliser l’élève s’il rencontrait un problème durant la période

       - 6 semaines non sécables et positionnées en avril/mai obèrerait les besoins pédagogiques ;

       - c’est une méconnaissance des besoins des entreprises.

Le SE-Unsa demande que la liberté d’organisation des PFMP par les équipes pédagogiques soit respectée, autrement dit que les 6 semaines consécutives de PFMP à une période imposée disparaissent du projet, qu’elles soient sécables et qu’on puisse les positionner quand on le veut dans l’année scolaire. 
 
Le bac en mars
 
Pour le SE-Unsa, si le bloc PFMP de 6 semaines n’est plus obligatoirement positionné en avril/mai, alors les épreuves de français, histoire-EMC et éco-gestion en mars peuvent glisser en mai en se rapprochant des épreuves de CCF. L’épreuve finale du bac pourrait être un grand oral sur le parcours de l’élève tout au long de ses 3 années. 
 
Les 22 semaines de cours 
 
Le SE-Unsa demande la suppression du chef-d’œuvre en classe de première et de terminale ainsi que la suppression de la co-intervention en terminale afin de redistribuer les heures dans la grille horaire élèves au prorata des 22 semaines envisagées. Voici notre proposition de grille horaire :
 
Enseignement pro
10 260 12 2641
PSE
1 26 1,5 33
Eco-gestion 
1 26 1,5 33
Chef-d’œuvre
2 52 0 0
Co-intervention
1 26 0 0
Français-hist-EMC
3
78 + 13
en co-interv.
4,5 99
Maths
1,5 39 + 13
en co-interv.
2,5 55
LVA
2 52 2,5 55
Sciences phys/LVB
1,5 39 2 44
EPS
2,5 65 3 66
Art
1 26 1,5 33
AP
3,5 91 0 0
TOTAL
30   312  
1. L’enseignement récupèrerait les 2 h de chef-d’oeuvre en classe de première.
 
2. Le SE-Unsa demande l’augmentation du volume complémentaire de la DHG pour permettre plus de cours dédoublés en fonction des effectifs de classe.
 
Le parcours différencié lors des 6 dernières semaines
Le SE-Unsa propose de donner une valorisation indemnitaire aux élèves qui optent pour les 6 semaines de cours renforcés dans le cadre de la poursuite d’étude pour qu’il y ait égalité avec ceux en PFMP insertion pro. Ainsi les élèves se préparant à une poursuite d’étude post-bac ne seraient pas tentés de choisir les 6 semaines de stage rémunérées plutôt que les 6 semaines de préparation à l’enseignement supérieur, pourtant essentielles à la réussite de leur projet.
 

 

 
 
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