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UNSA EDUCATION
CTSD 1er mars 2016
Lors du groupe de travail du mardi 23 février 2016, l’UNSA-Éducation avait clairement fait part de ses demandes :
Pour la prochaine rentrée, la dotation de ce département est nulle (un poste en plus pour compenser l’équivalent d’un poste pour les allègements de services des personnels en situation de handicap). Les prévisions départementales laissent penser que nous perdrons plus de 250 élèves à la rentrée prochaine.
Il est donc urgent de réorganiser l’école publique sur notre territoire afin de limiter les effets négatifs découlant de fermetures annuelles répétitives.
Les écoles à deux classes ou des cohortes d’enfants de un, deux ou trois enfants ne répondent pas à ce que nous voulons en termes de pédagogie pour les élèves de ce département. Or, non seulement elles existent comme il y a 40 ans mais leur nombre augmente.
La réflexion urgente que nous appelons de nos vœux doit être conduite dans la transparence avec tous les partenaires concernés : parents, élus, enseignants… C’est ce que nous avons rappelé au Préfet lors d’une précédente audience.
L’école de la République n’est pas faite pour quelques uns qui ont la chance de vivre dans un milieu stimulant mais bien pour tous et notamment pour ceux qui n’ont que l’école pour les amener à élever leurs propres ambitions.
Les élèves les plus jeunes ont le droit d’apprendre dans des conditions favorables. Il n’est pas admissible aujourd’hui de concentrer autant d’enfants dans les petites classes alors que les objectifs de l’école maternelle sont de plus en plus ambitieux et prennent en compte la diversité des élèves accueillis.
24 élèves par classe en maternelle, ce n’est pas un luxe, c’est ce qui est nécessaire pour se rapprocher des pays les mieux classés par l’OCDE.
Au-delà d’un tel seuil, c’est prendre le risque que certains enfants se sentent délaissés, ne puissent pas accéder à la socialisation et aux apprentissages fondamentaux. Quant aux enseignants, c’est les laisser penser qu’ils ne peuvent répondre aux besoins de tous et les amener vers une situation de souffrance au travail et de dévalorisation personnelle.
Si notre système éducatif est le reflet de notre société, il peut également être un puissant levier de sa transformation. Les élèves de notre département ont le droit de tous réussir dans des conditions pédagogiques optimales, c’est à cela qu’œuvre l’ensemble des personnels du service public de l’Education Nationale.