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Carte scolaire : CTSD de REPLI
Article publié le jeudi 16 avril 2020.
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Suite aux votes unanimes des représentants des personnels contre le projet de carte scolaire présenté jeudi 9 avril 2020 dernier, un nouveau CTSD s'est tenu aujourd'hui jeudi 16 avril 2020 en visio-conférence.

Étaient présents pour le SE-Unsa Education : Bérengère Delhomme-Lalo, Jessica Georget, Coline Thomas, Myriam Bibard et Florence Le Bailly. 

 

MESURES DE CARTE SCOLAIRE

Les mesures de carte scolaire proposées par Monsieur Obelianne sont identiques à celles présentées la semaine dernière : voir compte-rendu du dernier CTSD ici.

Vote du projet : contre à l’unanimité pour les organisations syndicales de l’Indre.

Le CDEN qui validera ces propositions aura lieu mardi 21 avril 2020 prochain.

 

Lors de ce CTSD de repli, l'unsa éducation a rappelé que la dotation supplémentaire de 11 postes telle que donnée par le ministre ne pouvait être saluée. En effet, pour l'unsa éducation, avec 11 postes supplémentaires dans une gestion habituelle de carte scolaire, la quasi totalité  des élèves du département aurait pu bénéfécier d'une amélioration qualitative de l'enseignement, améliorant par conséquent les conditions de travail des enseignants avec des moyens supplémentaires accordés aux élèves les plus fragiles (renforcement des RASED, postes PDMQDC, ENAF...) et un écart type entre les moyennes des élèves par classe du département considérablement réduits.

Mais ce choix n'a pas été celui du ministre, et l'UNSA a été la seule organisation syndicale du département a rappelé cela.

Le DASEN a confirmé cette inégalité en précisant que sans cette attribution supplémentaire de 11 postes, la carte scolaire aurait été différente. Elle aurait permis une plus grande équité des conditions de travail de tous les élèves du département. Il a en effet rappelé que même après ces fermetures, certaines classes auraient eu un effectif ne dépassant pas 17 élèves alors même que dans d'autres écoles, les moyennes par classe s'élèveraient à plus de 26. Il s'interroge également sur l'émulation des élèves lorsqu'ils se retrouvent à un ou deux dans leur cohorte d'âge.
 
C'est d'ailleurs avec ces arguments que le SE-UNSA est intervenu au cours du CTSD de la semaine dernière et s'est interrogé quant aux décisions des maires qui impactent l'ensemble des élèves du département. Contrairement à qui a été dit, le SE-UNSA n'a jamais souhaité opposer le rural à l'urbain puisque certaines écoles rurales vont également souffrir de cette décision ministérielle.  Il ne s'agit pas de "déshabiller Paul pour habiller Jacques" mais bien d'équilibrer les moyennes des élèves par classe dans le département sans pour autant fragiliser les conditions de travail des élèves et des enseignants.
 
Pour l'Unsa Éducation, dans la période actuelle et notamment avec la question de la réouverture progressive des écoles à compter du 11 mai, les maires des  communes de moins de 5000 habitants auraient besoin d'un autre soutien de l'état que celui du pouvoir de maintenir une classe dans leur commune. L'unsa éducation est intervenue auprès des associations de maires, du président du conseil départemental et du Préfet dans ce sens.
 
L'Unsa Éducation a rappelé le défi de la solidarité qui doit exister encore plus en cette période, ne pouvant se résoudre à se féliciter d'une décision qui met dos à dos les élèves suivant leurs lieux d'habitation.

 

REPRISE DE L'ÉCOLE LE 11 MAI ?

 

L'administration est en réflexion quant aux conditions de reprise.

Un CHSCT départemental aura lieu jeudi 30 avril (sous réserve).

Le SE-UNSA a rappelé que cette reprise ne pourrait se faire qu'en apportant les garanties indispensables pour la sécurité des personnels et des élèves.

Voir les communiqués du SE-UNSA à ce propos : ICI et LA.

 

CAPPEI

Le SE-UNSA a interpellé le DASEN sur les conditions d'examen du CAPPEI. En effet, le Rectorat a annoncé que les épreuves auraient lieu après les vacances d'été, durant le premier trimestre de l'année scolaire 2020-2021.

Le SE-UNSA a fait part de ses interrogations sur les conséquences de ces modalités (angoisse des collègues, interrogations sur le mouvement...). Nous avons demandé si la validation ne pouvait pas se faire dans des conditions de contrôle continue. Monsieur Ravat nous a rappelé que les textes sont clairs et que la période d'examen court sur l'année civile et non scolaire ; que d'ordinaire, la passation a lieu avant la fin de l'année scolaire mais que pour les collègues formés en 2019-2020, ils suivraient les textes et que l'ensemble des collègues passeraient l'examen après les vacances estivales.

Il y a une incidence sur le mouvement : les candidats doivent continuer à être installés sur un support de poste compatible avec la formation qu'ils ont choisie. L'administration est en réflexion sur l'ensemble des questions en lien avec ce calendrier décalé.

 

CAFIPEMF

Les épreuves du CAFIPEMF vont probablement pouvoir se tenir avant la fin de l'année scolaire.

 

COVID-19

16 cas confirmés dans l'Education Nationale dans l'Indre.

20 autres cas suspectés.

 

TITULARISATION DES PES

Pas plus d'informations que la semaine dernière. 

 

 
 
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