SECTION SE-Unsa de l'ILLE ET VILAINE - 189 RUE DE CHATILLON - 35200 RENNES
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Ce groupe de travail a commencé par un hommage poignant à Frédérique LALYS, militante SNES/FSU de longue date, dont nous saluons ici la mémoire et le travail syndical. Nos pensées vont pour sa famille et ses camarades.
Si la formation existe bien dans le premier degré les enseignants se plaignent qu'elle est subie par un fléchage sur maths et français, particulièrement avec les formations constellations.
Dans le second degré, cette formation est prévue dans les textes mais, dans les faits, il n'y a pas de contrainte de volume horaire comme dans le premier degré (18h). Les formations sont choisies et non subies.
La réforme de la formation vue par Attal est catastrophique car tout reposera, une fois de plus, sur les enseignants. En gros, il s'agit d'aligner le plus possible le second degré sur la peau de chagrin qu'est la formation dans le premier degré. Chaque départ devra être validé par le chef d'établissement. Le Rectorat de Rennes n'a pas de marge de négociation sur le futur cadre (balancé fin août dans les rectorats de France !). Pour autant, par la voix de Camille DAPPOIGNY, directrice de l'Ecole académique de la formation continue, le Rectorat souhaite rassurer les personnels.
Une nouvelle application a vu le jour, SOFIA-FMO, accessible depuis ARENA. Elle propose en amont un système d'abonnements (déjà 22 000 abonnés) où chacun peut flécher des souhaits. Quand la formation est mise en place, on en est informé et on s'y inscrit. Problèmes :
- aucune communication envers les enseignants du premier degré. Un mail va donc partir à leur attention avec un lien de connexion.
- si un enseignant du premier degré est intéressé, ce sera en plus de ses 18h !
- les DSDEN gardent jalousement la main sur leurs formations départementales avec un système de formations davantage subies que choisies. Ces formations départementales font fi du Plan académique de formation avec trop souvent des publics désignés. Par ailleurs, quasiment aucun collègue du premier degré n'a connaissance de ce Plan académique de formation.
A quoi va ressembler l'organisation 2023/2024 ?
- des délais un peu plus longs forcément (inscriptions et validation) dans le second degré
- des webinaires courts
- une part importante se déroulera sur le temps scolaire (pour le second degré, pas le premier degré !) avec remplacements bloqués en amont.
- il y aura des offres pendants les congés de février, avril, juillet... Le Rectorat dit qu'il n'y aura pas de piège, car même si on s'est abonné à un type de formation, on pourra ne pas s'y inscrire si celle-ci est proposée sur vacances.
- Une formation spéciale premier degré est envisagée : un parcours de deux jours et demi de formation proposé à l’abonnement hors campagne : Comment mener sa classe face à des élèves difficiles ? Un distanciel d'une demi journée est prévu sur un mercredi après-midi ainsi que deux journées en présentiel sur temps scolaire au printemps et en juin 2024. Il faudra s’y abonner. Les DSDEN s’engagent à remplacer les collègues (25 PE par département). C’est modeste mais on entre dans une dynamique.
L’UNSA Education est intervenue dans ce groupe de travail pour rappeler la pitoyable situation du premier degré en terme de formation où on est formé toujours hors temps scolaire (en soirée, sur mercredi), pour rappeler aussi le non désir des collègues du premier degré pour les formations constellations et dénoncer une fois de plus le fléchage des formations sur la mise en oeuvre de réformes incessantes ou sur les nouveaux programmes. Nous avons déploré la non volonté de remplacer de la part du Ministère. Le Rectorat de Rennes n’a pas de marge mais a tenu à rassurer les collègues du second degré sur le maintien de formations sur le temps scolaire avec remplacement. Nous avons demandé une information des collègues du premier degré sur SOFIA et notamment l’inscription au parcours Comment mener sa classe face à des élèves difficiles ? L’UNSA Education et le SE-UNSA sont demandeurs depuis des années de formations sur la gestion des élèves violents ou difficiles, ils suivront de près la formation 2023/2024 et s’exprimeront à nouveau lors du Conseil académique de formation du 7 décembre prochain.
Le SE-UNSA national a donné son point de vue sur la réforme de la formation envisagée par ATTAL : ici