Retour à l'article normal

SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  lundi 20 avril 2009

Le SE-UNSA soutient l’action « Pas de bébé à la consigne »

 

 

Le SE-UNSA soutient la pétition nationale « Pas de bébés à la consigne ! Pour des modes d’accueil de qualité » ( http://www.pasdebebesalaconsigne.com ). Cette dernière demande le retrait du projet de décret gouvernemental qui, dans le cadre de la création de « jardins d’éveil » pour les enfants de 2 à 3 ans voulue par Mme Nadine Morano, ouvrirait la porte à une dégradation des conditions d’accueil des jeunes enfants.

 

Le SE-UNSA entend ainsi manifester la solidarité des enseignants qu’il représente avec l’ensemble des professionnels concernés par la petite enfance.

Pour sa part, le SE-UNSA défend la possibilité d’une scolarisation à partir de 2 ans dès lors que les parents en font la demande et que le développement physique et psychologique de leurs enfants le leur permet. Il continue de militer pour en améliorer la qualité, mais en considérant l’école maternelle comme un complément, et non une concurrence aux autres modes d’accueil collectifs ou individuels.

Le SE-UNSA ne se résout pas à ce que les enfants soient ravalés à une simple marge de manœuvres budgétaires. Il s’inquiète de la légèreté d’un ministre de l’Education nationale déclarant, lors de son déplacement à Honfleur le 9 avril dernier, que la scolarisation des 2 ans se ferait « en fonction d’usages locaux ». Le SE-UNSA est désolé de devoir rappeler que cette question ne relève pas de particularismes folkloriques mais des dispositions légales de l’article L 113-1 du code de l’Education.

 

 

Pour le SE-UNSA, une réelle politique de la petite enfance devrait être mise en place dans notre pays. Elle devrait ouvrir des choix aux familles, prenant en compte les questions éducatives et sociales. A l’opposé de diktats imposés d’en haut, son élaboration nécessiterait l’ouverture d’un vrai débat associant largement tous les acteurs. Le SE-UNSA est prêt à y participer. Il souhaite que l’ensemble des groupes, syndicats et associations intéressés par la petite enfance se rassemblent pour le faire entendre.