Black January
C’est peu dire que le fonctionnement des écoles et des établissements depuis la rentrée de janvier est profondément impacté et impactant pour l’ensemble des personnels.
Le SE-Unsa n’a eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme depuis la veille de la rentrée jusqu’à ces dernières heures encore.
Il aura fallu une mobilisation record le 13 janvier dernier pour que l’exécutif reprenne la barre de l’esquif « Education Nationale » totalement à la dérive avec quelques annonces - dont certaines trop tardives et d’autres sans effets – mais sans jamais soulager les personnels ni simplifier la situation.
C’est dans ce contexte que la semaine dernière nous avons dépassé le seuil des 10% de classes fermées dans les écoles du département. Fermées et non remplacées cela va de soi.
Cela signifie surtout qu’en ne faisant rien, le Premier Ministre assume d’exposer sciemment les personnels au virus sans leur offrir ni protection, ni simplification au quotidien.
Lundi 24 janvier : Record de classes fermées, pas de masques FFP2, pas de masques chirurgicaux (ou pas assez lorsqu’il y en a…), pas d’autotests en quantité suffisante, pas d’allègement dans l’accueil des élèves, pas de dispositif d’assainissement d’air pour les classes, pas de prise en compte ou de moratoire sur la continuité pédagogique, un totem pour le ministre, devenue absurde et ingérable pour les enseignant.es…
L’Ecole n’est finalement vue que par le prisme de la pandémie. « Fermer les écoles n’empêche pas la circulation du virus. » Donc on les laisse ouvertes…
Quid de l’impact sur les personnels qui sont les seuls héros de cette crise ? Quid de leurs conditions de travail, loin des plages d'Ibiza (même en hiver!)?
Pour le SE-Unsa :
A défaut de stopper la circulation du virus, donnons de l'air aux équipes!
Jean-Robert BIGGIO
Secrétaire départemental SE-Unsa 34