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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  vendredi 17 janvier 2020

Si la réforme ne passe pas, on aura gagné !

 

Le système actuel n’est pas pérenne. Il a déjà évolué par le passé et pourrait continuer d’évoluer à l’avenir par le jeu de lois successives. Pour rappel :

  • 1995 : passage des 10 aux 25 meilleures années (privé);
  • 2003 : passage de 37,5 à 40 trimestres ;
  • 2010 : passage de 40 à 41,5 trimestres ; passage de l’âge légal de 60 à 62 ans et de l’âge du taux plein de 65 à 67 ans…
  • 2015 : passage de 42 à 43 trimestres.

Et demain ?

De nouvelles mesures devront être prises par les futurs gouvernements. C’est le propre d’un système par répartition d’être à l’équilibre pour payer les retraites d’aujourd’hui.

Mais le système actuel ne protège en rien les fonctionnaires d’une suppression de la règle des 6 derniers mois par exemple. De nombreux politiques rêvent d’aligner le mode de calcul des salariés du public sur ceux du privé ce qui constituerait une perte de pension de plus de 30% pour les enseignants. Après avoir aligné les taux de cotisation du public sur le privé en 2010, nul doute que la suppression des 6 derniers mois serait l’étape suivante.

Si la réforme proposée par le gouvernement n’est pas parfaite, le système actuel ne l’est pas non plus, ne nous y trompons pas. Il n’est pas plus sécurisant et ne protège pas mieux.

Si le corollaire de cette réforme voulue par le gouvernement doit être une amélioration du pouvoir d'achat des enseignants dès demain et le maintien de leur niveau de pension, alors la profession peut compter sur le SE-Unsa pour s'en assurer.