Aujourd'hui, mercredi 11 décembre, le Premier ministre s'est exprimé devant le Conseil économique, social et environnemental concernant le futur projet de réforme des retraites.

Des annonces attendues depuis plusieurs mois. L'UNSA avait prévenu : "Le gouvernement ne pourra pas décevoir sur le contenu! Les attentes sont trop fortes."

Si certaines annonces vont dans le bon sens et reprennent les solutions de l’UNSA, l’absence de garanties et de précisions concrètes ou encore la mise en place d’un âge pivot à 64 ans sont, pour l'UNSA, inacceptable.

Concernant plus spécifiquement les enseignants :

• Aucune annonce précise de l’enveloppe budgétaire dédiée à la revalorisation.
• Le premier ministre puis de façon encore plus confuse JM Blanquer cet après-midi veulent intégrer dans la discussion une redéfinition du cadre professionnel, des obligations des services,

Pour l'UNSA, trop de lignes rouges ont été franchies. L'UNSA, par la voix de son secrétaire général appelle d'ores et déjà l'ensemble des salariés à se mobiliser dès mardi prochain, le 17 décembre, en se mettant en grève.

Le SE-Unsa continue d'exiger :

• la revalorisation de la rémunération des enseignants,
• des aménagements pour les fins de carrière,
• une meilleure prise en compte de la situation des femmes ayant eu des interruptions de carrière

Il refuse toute tentative de lier la revaloristion a une redéfinition des missions des enseignants. Autrement dit à une augmentation du temps de travail...

La forte mobilisation du 5 décembre a positionné les enseignants dans un rapport de force favorable face au gouvernement, l'obligeant à communiquer sur de premières annonces. Il va maintenant falloir montrer la détermination de la profession à exiger la revalorisation à laquelle elle a droit et à refuser toute contrepartie.