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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  jeudi 10 octobre 2019

CAPD du 10-10-2019 : formation continue

 

CAPD 10-10-2019

Formation continue

 

Déclaration liminaire du SE-Unsa 34  : voir pj

 

Sujets abordés: conditions de travail, leviers de l'administration, faits établissement et élèves hautement perturbateurs, formation continue...

Réponse du DASEN aux déclarations liminaires

Une administration en soutien

Le DASEN assure de son soutien à la fois personnel et hiérarchique face aux évènements récents qui ont touché la profession. Il affirme que l’administration n’est évidemment pas insensible mais précise cependant que chacun doit avoir ses prérogatives : l’accompagnement doit davantage être réservé aux organisations syndicales quand l’administration doit être dans la prévention et le suivi. Les organisations syndicales doivent aussi être forces de proposition et pas seulement dénoncer ce qui ne va pas.

L’avis du SE-Unsa 34 : Le SE-Unsa s’accorde totalement à ces paropos

Direction d’école

Concernant les demandes très concrètes du SE-Unsa dans sa déclaration liminaire sur l’allègement des tâches des directeurs, le DASEN répond que le travail est engagé mais qu’il ne souhaite pas se disperser ni prendre d’initiative locale. Il rappelle que le Ministre a réagi, que des groupes de travail vont être menés.

Cependant, Monsieur le DASEN s’engage à faire remonter ces propositions à Madame La Rectrice avec les autres DASEN afin que l’action soit menée avec cohérence sur l’ensemble du territoire.

L’avis du SE-Unsa : Le SE-Unsa 34 prendra attache des autres départements de l’académie afin de mettre en cohérence et d’harmoniser les demandes qui auront ainsi plus de chances d’aboutir et rapidement.

Elèves hautement perturbateurs et faits établissements

Concernant les élèves hautement perturbateurs, le DASEN reconnaît que c’est un réel problème pour lequel l’administration n’a pas toujours de solution immédiate et calibrée. Ces élèves sont en nombre croissant et le DASEN est conscient que le travail d’enseignant et de directeur s’est complexifié et massé à tel point que certains personnels se retrouvent dans l’incapacité d’enseigner.

Le DASEN s’engage sur ce sujet et demande aux IEN de rapidement répertorier chaque élève hautement perturbateurs, en connaître le nombre exact, les situer, connaître la conduite des parents et la notification de ces élèves.  Une fois les chiffres connus, il provoquera une réunion avec la MDA (Maison Départementale de l’Autonomie (ex MDPH)) et l’ARS (Agence Régionale de Santé) afin que des solutions soient rapidement trouvées. Car l’Education Nationale ne peut pas tout, toute seule.

Concernant les faits établissement, ils étaient au nombre de 468 en 2018-2019 sur l’ensemble des établissements du département (1er et 2nd degré). C’est trop peu. Le DASEN insiste sur le fait qu’un fait établissement est un outil à la main des équipes pour faire remonter tout fait qui perturbe le fonctionnement de l’école.

Il garantit qu'il n’y aura aucun jugement de valeur envers une équipe qui ferait remonter des faits établissement en nombre. Madame La Rectrice le demande pour chaque collègue confronté à ces situations et le projet académique condamne et demande la cessation des violences envers l’institution. Un groupe de travail pour la mise en place des référents violence du département est prévu très prochainement. Une formation des directrices et directeurs pour les accompagner dans la rédaction et l’appropriation de l’outil est également évoquée.

L’avis du SE-Unsa :

Le SE-Unsa se rassure que l’administration prenne conscience de la dégradation croissante des conditions de travail des enseignants et que Madame la Rectrice au niveau académique et Monsieur le DASEN au niveau départemental soient fortement impliqués dans le soutien des personnels avec la prochaine mise en place des référents violence et avec la volonté de recenser ces faits pour y apporter une réponse institutionnelle. Cependant, le SE-Unsa restera vigilant sur les suites concrètes qui seront données à ce protocole de gestion.

Le SE Unsa encourage donc les équipes à s’emparer si besoin et sans attendre des outils à leur disposition dans les écoles (Fiches du Registre Santé et Sécurité au Travail et faits établissements) pour dénoncer des situations souvent complexes, parfois cristallisées, afin de ne pas être seuls face à ces difficultés.

Le SE-Unsa a réitéré ce matin (un an après) sa demande pour que les directeurs soient davantage déchargés de certaines missions ou pour qu’ils puissent effectuer des réunions sur temps scolaire. Le DASEN ne s’est pas montré fermé à cette hypothèse et s’est engagé à y réfléchir très prochainement avec les équipes de circonscription. Là aussi, le SE Unsa se félicite d’être source de propositions sur un sujet aussi important que l’allégement des tâches de directeurs défendu nationalement et localement.

Monsieur le DASEN accepte la proposition du SE Unsa de garantir à la collègue de l’école d’Agde un accompagnement pour la reprise de ses fonctions et avec la possibilité d’étendre cet accompagnement au quotidien si elle le souhaite.


 
Formation continue

M Cordeiro, en charge de la formation pour la DSDEN 34 présente les différentes offres de formation.
Comme chaque année, 3 candidatures sont possibles :

•    Stage à public désigné (formation statutaire principalement)
•    Stage à public visé (candidatures collectives d’équipe proposées par les circonscriptions)
•    Stage à candidature individuelle qui représente 11% de l’offre

Au total il y a 8 777 journées stagiaires dont 4 801 journées stagiaires remplacées. Ce chiffre est en augmentation est c’est tant mieux. L’IEN adjoint précise que durant la 1ère période, 1245 journées ont été organisées dont 848 remplacées.

M Cordeiro ajoute que 50 Brigades formation sont disponibles durant les mois de septembre, octobre, mai et juin. Ce nombre diminue les mois où les absences des enseignants sont élevées (mois d’hiver notamment) pour descendre autour de 15. Ce qui explique que les formations soient moins dispensées sur cette période.

Il présente ensuite la synthèse des candidatures individuelles :

•    Formations statutaires : 2570 journées stagiaires (-200)
•    Formations formateurs : 2058 journées stagiaires (-200)
•    Stages de priorité nationale : 2401 journées stagiaires (+1700)
•    Les formations organisées par les circonscriptions : 630 journées stagiaires (-500)
•    Candidatures individuelles (dont ASH) : 618 journées stagiaires (-500)


Le DASEN précise qu’il a décidé d’axer la formation continue en grande partie autour de la priorité nationale, soit la mise en place du plan mathématiques (généralisé à toutes les circonscriptions).

Le SE Unsa intervient pour signaler qu’un tiers des possibilités de remplacement est consommé par le plan mathématiques alors que 85 collègues par exemple qui avaient demandé une formation individuelle en ASH n’ont pas pu l’obtenir. Les besoins sur le terrain sont importants et le SE Unsa demande qu’à l’avenir il y ait un recalibrage entre ces plans.

M Cordeiro précise que l’ASH représente tout de même 20 à 30% de l’offre de formation (CAPPEI inclus). Monsieur le DASEN quant à lui ne souhaite pas opposer les deux. Il confirme en effet un pilotage volontariste au niveau académique et ministériel en avançant l’argument que les besoins de formation en mathématiques sont corrélés aux faibles résultats obtenus aux épreuves mathématiques du CRPE ainsi qu’aux résultats aux évaluations nationales et européennes.

Le SE Unsa demande si la formation est évaluée, s’il y a des indicateurs sur le terrain de l’efficacité de la formation sur les élèves ? Le DASEN répond que les évaluations nationales ont cette fonction.

Enfin le SE-Unsa souhaiterait connaitre le ratio entre le nombre de demandes au PAF (Plan Académique de Formation) et la participation réelle des enseignants. En effet, de nombreuses candidatures au PAF se voient chaque année refusées faute de remplaçants.
L’administration étudiera la question.


L’avis du SE-Unsa 34

Peu de surprise pour ce plan de formation. Le SE-Unsa l’écrivait déjà l’an dernier : De formation choisie il n’est plus question et cela ne risque pas d’évoluer dans un avenir proche… Les enseignants ne peuvent plus choisir leur formation :

•    ni au Plan Départemental de Formation (Très peu de candidatures individuelles),
•    ni aux animations pédagogiques (imposées),
•    ni obtenir un Congé de Formation Professionnelle (seulement 10 collègues par an sur près de 6000 enseignants !)

Pour le SE-Unsa l’engouement de certains collègues pour les formations ASH démontrent une urgence dans la gestion des élèves à besoins éducatifs particuliers. Dommage qu’il n’ait pas été possible de satisfaire la demande en amputant légèrement de 80 journées stagiaires les 1700 journées de plus qu’en 2018 qui seront donc consacrées aux mathématiques…


Questions diverses du SE Unsa

 
1.    Calendrier instances : Le SE-Unsa 34 souhaiterait être destinataire du calendrier des instance 2019-2020.

La chef de service du SPE précise que le calendrier n’est toujours pas finalisé pour plusieurs raisons. Tout d’abord de par l’incertitude et l’attente des décrets d’application suite à la promulgation de la loi fonction publique dans l’été qui va redéfinir les périmètres des CAPD.

Ensuite par le retard pris dans la consultation des avis des rdv carrière 2018-2019. Retards dus à un bug de logiciel et qui va de fait impacter la CAPD promotion.

Mais aussi, les élections municipales qui vont venir percuter le calendrier de la carte scolaire et donc, du mouvement des personnels…

Enfin, par la nécessité pour les départements de l’académie d’harmoniser un maximum les dates des instances.

L’avis du SE-Unsa 34 : les années se suivent et… se ressemblent… Les raisons sont toujours différentes mais le résultat demeure le même. Un calendrier décalé, toujours plus, avec un mouvement des personnels encore plus tardif que cette année.


2.    Directrices et directeurs : le SE-Unsa souhaiterait savoir combien de directrices et directeurs ont été ou sont toujours en arrêt depuis la rentrée de septembre.

Il y a à ce jour 27 directeurs en congé de maladie ordinaire sur le département. Ce n’est pas « rien » mais le DASEN relativise en rapportant ce chiffre aux 625 directrices et direceteurs du département.

Le SE-Unsa 34 trouve pour sa part ce chiffre bien trop haut ! 27 directeurs en arrêt de maladie, c’est 27 de trop !

Le SE-Unsa pose plus largement la question de l’efficience du remplacement. Le DASEN va s’emparer de l’état du remplacement. Il précise que comme l’avait demandé le SE-Unsa lors d’une CAPD précédente, un vadémécum a été transmis aux secrétaires des circonscriptions pour les aider à prendre leur poste. Il sera transmis à toutes les organisations syndicales. Les premiers effets sont attendus par l’administration.


3.    Evaluations CP-CE1: Le courrier de la DGESCO du 11 septembre dernier accorde une compensation de 5h qui seront dégagées des temps d'APC pour les enseignant.e.s de CP. Les enseignants de CE1 peuvent-ils également en bénéficier ? Cela s'appliquera-t-il aux évaluations de milieu d'année de CP?

Concernant le temps de décharge accordé pour les évaluations nationales, le DASEN appliquera strictement les consignes de la DGESCO. Il n’y aura pas de décharge supplémentaire pour les évaluations de milieu d’année, il y aura 5h en tout.

L’avis du SE-Unsa 34 : le SE-Unsa saisira à nouveau ses secrétaires nationaux afin qu’ils interviennent auprès de la DGESCO. Ce temps de travail supplémentaire doit être pris en compte !


4.    Situation de l’école maternelle Docteur Roux à Montpellier : Le SE-Unsa 34 souhaiterait connaître quelle réponse rapide et concrète est envisagée par l’administration.

Concernant la situation de l’école du Dr Roux, un adulte relai va être recruté (modérateur, accompagnant) grâce aux crédits DDCS. Le préfet devrait annoncer une sortie de crise prochainement. Pour la sécurité aux abords de l’école et autour, un travail de fond entre la police, la Mairie et la Préfecture est engagé. Le DASEN a rencontré dès son arrivée le nouveau Préfet et a abordé avec lui le sujet afin de garantir la sécurité des élèves et des personnels.

Le SE Unsa se satisfait de voir que la situation des personnels et des élèves semble être une priorité et que le travail avec la ville de Montpellier est constant.


5.    Plan violence : M. BLANQUER a annoncé vouloir mettre en place un référent violence dans chaque académie à travers son plan contre les violences à l'école. Le poste est-il pourvu ? Quelles seront ses missions ?

Les missions du référent violences vont être définies lors d’une prochaine réunion académique qui devrait se tenir avant les vacances d’automne. Monsieur Benazech et Monsieur Combet seront référents violence du département. Les missions ne sont pas encore définies. Un plan académique de lutte contre toutes les violences a été voulu par Madame la Rectrice.


6.    Journées de décharge REP+ : Les 18 demi-journées de décharge pour les enseignants en REP+ prévues ne semblent plus intégralement assurées dans les circonscriptions de Béziers et de Montpellier. Le SE-Unsa 34 souhaiterait en connaitre la raison et savoir quelles modalités seront mise en place pour les enseignants concernés ?

Cette année, les circonscriptions ne seront pas en capacité de donner les 18 demi-journées à toutes les écoles en REP+ du département. L’organisation du remplacement par « rotations » ne permet pas cette année de donner 7 rotations par enseignant. Il y en aura donc 6 plus quelques journées rajoutées. Sur les circonscriptions de Montpellier Ouest et Nord, ces journées prennent le nom de journées blanches (journées qui ne rentrent pas dans le calendrier des rotations). Elles servent à mener des projets spécifiques tels que liaisons GP/CP, cycles 2 et 3…

Sur d’autres circonscriptions comme celle de Sète, les collègues seront invités à venir parfois le mercredi mais auront des journées de rattrapage durant lesquels un remplaçant prendra leur classe et les collègues pourront rester chez eux.

 

7.    Rendez- vous carrière : Suite à l'envoi des appréciations des RDV de carrière de l’année 2018-2019, plusieurs collègues nous ont fait part de l'impossibilité pour eux d'accéder à leur compte-rendu sur SIAE. L’administration aurait-elle une explication ? Quel référent les enseignants concernés peuvent-ils contacter ?

D’après les services, ce problème est réglé. Une information a été faite aux collègues concernés. Madame Roman et Madame Henriette gèreront désormais l’avancement.


8.    USEP 34 : Dans l’optiques des jeux olympiques 2024 à Paris, le Ministère a pour objectifs de labeliser 20% des écoles et établissements « Génération 2024 » ainsi que mettre en place une licence passerelle pour les élèves de CM1/CM2 qui leur permettrait de tester gratuitement les activités sportives dans les clubs. Des moyens humains à l’USEP 34 ont-ils été prévus pour arriver à ces objectifs ?

A la connaissance du DASEN non. Mais l’USEP reçoit un budget important de la Ligue de l’enseignement car il est supporté par la ligue. Il ne voit donc aucune raison à ce que la DSDEN détache sur ses moyens propres un moyen humain. Cependant, le DASEN ne se désintéresse pas de la situation.


9.    Indemnités : Le SE-Unsa 34 souhaiterait connaître le montant de l’indemnité allouée aux MAT et Référents de proximité.

•    Pour les MAT M1, la rémunération est de 150 euros par étudiant
•    Pour les MAT qui suivent un M2 A, elle est de 300 euros par étudiant


10.    Stagiaires : Pourrions-nous connaître le nombre de licenciements et démissions de PES 2018-2019.

L’année dernière, il y a eu 2 licenciements et 2 démissions de PES.



11.    Circulaires : Sauf erreur de notre part, les circulaires « certification complémentaire » et « congés bonifiés » ne sont pas encore parues. Pourrions-nous connaître leur date de parution ?

C’est la DEC ou la DAFPEN qui est chargée d’envoyer ces deux circulaires. La circulaire sur la certification complémentaire est sur ACCOLAD. Quant à l’autre, le SPE se renseigne.


12.    UPE2A : plusieurs supports d’UPE2A ne sont toujours pas pourvus à l’heure actuelle. Le SE-Unsa 34 souhaiterait qu’il soit procédé à un appel à candidature rapidement.
Le SE-Unsa demande ce qu’il en est des postes UPE2A non pourvus.

L’administration précise qu’une BD a été affectée sur le pmoste vacant du collège Gérard Philippe à Montpellier et qu’une contractuelle a été affectée sur les deux CLM (Balard et Delteil)

Un congé maternité suivi d’un congé parental à Lodève sera pourvu par une collègue de Condorcet par lettre de mission et l’administration cherche à pourvoir Condorcet.

Le SE-Unsa s’étonne qu’il n’y ait pas eu d’appel à candidature d’autant plus que cela aurait permis de faire appel à des collègues possiblement détenteurs d’un diplôme en FLE. Pour le DASEN, il y avait urgence et donc il était plus efficace pour lui de faire appel à un vivier.

L’avis du SE-Unsa 34 : Pour le SE-Unsa 34, l’administration sait se mettre en capacité de faire passer des appels à candidatures dans des délias contraints lorsque la situation le nécessite. Cela est gage de transparence et de meilleures conditions de recrutement. Le SE-Unsa doute sérieusement que les compétences aient prévalues au recrutement.



13.    Médecine de prévention : Le SE-Unsa 34 souhaiterait avoir connaissance des actions mises en oeuvre afin de pourvoir les postes vacants de médecin de prévention.

Le DASEN précise qu’un état des lieux académique doit être fait et qu’un médecin conseil auprès de Mme la Rectrice est en cours de recrutement.

Le SE-Unsa dresse le bilan en 2 mots : 1,5 ETP de médecin pour l’ensemble des départements de l’académie ! C’est une catastrophe et le temps n’est plus au bilan mais aux actions.

Le SE-Unsa sait que des propositions d’augmentation du salaire ont été faites mais il demande si un partenariat avec la médecine du travail ne pourrait pas être trouvé.

Le DASEN précise qu’il s’agit là d’une piste à l’étude et qu’une autre serait de demander aux étudiants en médecine d’enrichir leur cursus (de manière obligatoire ?) avec la médecine du travail qui est un dossier technique.

L’avis du SE-Unsa : Même s’il s’agit là d’une bonne idée qui ne pourra vraisemblablement voir le jour qu’avec une volonté nationale, cela ne règle en rien l’urgence. Le SE-Unsa continuera de porter dans toutes les instances départementales et académiques la nécessité d’un partenariat avec la médecine du travail.


 Documents joints