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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  mercredi 7 novembre 2018

Le SE-Unsa 34 rencontre le nouvel Inspecteur d’Académie

 

Bon sens, éthique, équité, valeurs partagées… le DASEN a utilisé des mots avec lesquels l’UNSA Education ne peut que s’accorder. Les valeurs semblent effectivement être partagées. Reste à voir si le DASEN mettra autant de force et de conviction à les faire vivre. Rien ne semble dire le contraire pour le moment et les échanges se sont déroulés dans une atmosphère détendue et respectueuse.


Présents : La délégation UNSA Education était composée de Claude Sandri (Représentante Administration et Intendance UNSA), Jérôme Fournier (Secrétaire académique du SE-Unsa), Jean-Robert Biggio (Secrétaire départemental du SE-Unsa) et Philippe Alberge (Secrétaire départemental UNSA Education).

Pour l’administration : Christophe Mauny (IA-DASEN), Bruno Benazech (DASEN Adjoint), Olivier Bost (Adjoint au DASEN en charge du 1er degré), Martine Boluix (Secrétaire générale)



Le SE-Unsa 34 est intervenu pour porter la parole et le sentiment des enseignants du département.

 

  1. Bien être au travail

Le SE-Unsa regroupe sous ce sujet de multiples situations toutes aussi importantes pour la profession :

  • Accord des temps partiels sur autorisation,
  • Possibilité de mobilité professionnelle (disponibilité, détachement, mut),
  • Prise en compte des personnels en difficulté pour raison de santé (allègement de service, congé de formation, poste adapté, reclassement dans un autre corps…)

Sur chacun de ces points, le DASEN dit partager le souci des personnels et qu’il ne changera pas le fonctionnement actuel du département en la matière. Il précise cependant que ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera pas forcément demain et que rien de tout cela n’est gravé dans le marbre. Autrement dit, si le département se retrouvait déficitaire en personnels, des restrictions seraient inévitables. Mais rien ne le laisse présager pour le moment.

Le SE-Unsa aborde également le ras le bol des personnels enseignants face à la difficulté, pour ne pas dire parfois l’impossibilité, de joindre les services. Le SE-Unsa est tout à fait conscient que la DSDEN de l’Hérault fait partie des DSDEN les plus mal dotées en matière de personnels administratifs. Il sait également la charge de travail qui pèse sur certains d’entre eux, particulièrement la gestion collective. Cependant, à l’heure où notre Ministre communique sur une gestion des ressources humaines rénovée, il est inacceptable que les personnels ne soient pas informés lors des opérations touchant leur carrière (Mouvement, Promotions…) et qu’ils ne parviennent pas à joindre leur gestionnaire par exemple.

Le DASEN entend et prend note.

La secrétaire générale, Mme Boluix, intervient pour préciser que les services sont débordés et qu’ils n’ont pas le temps de répondre au téléphone. Elle demande au SE-Unsa de le faire savoir et de demander à la profession de s’adresser aux services par messagerie électronique.

L'avis du SE-Unsa :

Le SE-Unsa apprécie la portée et l’importance que prête l’administration à son audience. Cependant, il fait remarquer qu’il ne lui appartient pas de porter ce message à la profession. Si à l’avenir, il convient de ne plus contacter les gestionnaires par téléphone, alors c’est à l’administration d’en informer ses personnels et à retirer les numéros de l’annuaire départemental.

Le SE-Unsa invitera toutefois chaque collègue qui le lui demandera, à privilégier la messagerie électronique.

 

  1. Direction d’école

Le SE-Unsa intervient sur la situation spécifique de la direction d’école et évoque le moral des directrices et directeurs suite à l’enquête diligenté parb la CASDEN en partenariat avec le SE-Unsa et rendu public il y a quelques jours (voir les résultats de l’enquête).

Le SE-Unsa évoque ses mandats (son projet) concernant la direction d’école et les place dans la perspective de l’agenda social et des discussions qui s’ouvriront d’ici quelques mois au Ministère :

  • Demande d’un statut pour l’école
  • Expérimentations autour d’établissements 1er degré avec un statut pour les directrices et directeurs
  • Augmentation significative de la décharge avec diminution des effets de seuil
  • Un secrétariat administratif…

Ces propositions ne relevant pas de décisions locales, le SE-Unsa évoque les décisions prises dans d’autres départements (exonération de la journée de solidarité, exonération de participation aux 9h d’animations pédagogiques obligatoires…) qui ne sont vraisemblablement pas à l’ordre du jour pour le département de l’Hérault.

Le DSAEN exprime clairement le souhait de ne pas déroger à la règle nationale et n’envisage aucune décision particulière, pointant que le département est plutôt « bien loti » avec le système des décharges exceptionnelles allouées chaque année, de manière provisoire, à une dizaine d’écoles sur les 625 que compte le département…

L'avis du SE-Unsa :

Le SE-Unsa ne se satisfait pas de cette réponse. Effectivement, le SE-Unsa avait obtenu à force de persévérance la création de ces décharges exceptionnelles il y a maintenant quelques années. Oui il s’agit d’une aide apportée aux écoles (une minorité rappelons-le) qui en ont besoin et ce n’est pas un luxe. Aligner toutes les écoles par le bas n’est pas une valeur que le SE-Unsa partage avec le DASEN et cette réponse est malheureuse en ce qu’elle nie la difficulté quotidienne et la réalité du terrain.

 

Le DASEN ajoute que les situations sont multiples et diverses et qu’élaborer une règle pour tous pourrait s’avérer inéquitable et non adapté.

Le SE-Unsa partage, mais le DASEN "botte en touche" sans rien proposer.

Le SE-Unsa a donc fait savoir qu’à travers sa fédération, l’UNSA Education, il s’emparerait de cette question en saisissant le CHSCT.
Nos collègues vivent des situations diverses, mais expriment dans leur grande majorité, leur épuisement et leur surcharge. Ils peuvent compter sur le SE-Unsa pour étudier toutes les possiblités pour les défendre, faire entendre leur voix et avancer sur le sujet de la direction d’école.

 

 

  1. Carte scolaire

Le DASEN l’avait annoncé en CAPD le mois dernier, il souhaite que dorénavant, plusieurs CTSD soient organisés tout au long de l’année afin de coller au mieux aux prévisions d’effectifs des écoles.

Le SE-Unsa s’en satisfait puisque cela constituait une de ses demandes récurrentes depuis plusieurs années.

Seul point d’achoppement, le dernier CTSD prévu en septembre, après la rentrée. Ce CTSD, en plus de pouvoir prononcer des ouvertures, pourra aussi prononcer des fermetures. Pour le SE-Unsa, il n’est pas acceptable pour les équipes, les élèves et leurs familles de subir une fermeture de classe après la rentrée.

Le SE-Unsa souhaiterait un CTSD fin août, quelques jours avant la rentrée, ce qui permettrait aux équipes potentiellement touchées d’avoir le temps de se retourner et de refaire les classes, le tout sans perturber les élèves. Le SE-Unsa pense notamment à la maternelle et aux petites sections pour lesquels tout doit être fait afin de sécuriser les jeunes élèves.

 

  1. Collèges

Le DASEN nous annonce, que la carte scolaire des collèges sera construite à l’échelle académique, comme c’était le cas les années précédentes. Les priorités pour répartir les moyens supplémentaires ne seront pas décidées par les services de l’Hérault. L’ensemble des moyens ne sera pas réparti en janvier de manière à avoir une réserve pour faire des ajustements fin juin.

Le SE-Unsa  sera vigilant au moment de la carte scolaire des collèges (mars), de manière à ne pas entrer des fermetures de postes en mars dans des collèges où nous pourrions recréer des classes en juin.

Le SE-Unsa a demandé au DASEN que la politique d’ouverture des Ulis collège soit poursuivie pour continuer la montée en charge. Le Dasen nous a répondu positivement. Il nous dit aussi qu’il continuera à être attentif à la nécessaire inclusion des élèves d’Ulis dans les classes ordinaires au moment de créer ou supprimer des classes dans les collèges. Il ne veut cependant pas établir de règles automatiques, ce que nous regrettons.