L’UNSA Fonction publique a été reçue le 15 février par le Secrétaire d’Etat Olivier Dussopt pour une première réunion bilatérale. Cette rencontre a porté essentiellement sur la méthode et l’ordonnancement des sujets annoncés par le Premier ministre le 1er février.
L’UNSA Fonction Publique a rappelé ses principes fondamentaux sur les quatre chantiers qui seront ouverts par le gouvernement, notamment l’importance d’une fonction publique statutaire pour notre pays et la nécessité de conserver toutes les instances de dialogue social (CT, CHSCT et CAP) qui permettent la défense individuelle et collective des agents publics.
Elle a obtenu des clarifications en particulier sur les plans de départs volontaires. Il s’agirait, dans certaines situations de restructuration, de permettre à des agents d’opter pour un départ de la fonction publique plutôt que pour une mobilité, une formation et/ou un reclassement.
La concertation devrait durer un an avec deux périodes. Elle devrait aboutir à un projet de loi au printemps 2019.
L’UNSA Fonction Publique estime toujours que le débat sur les missions de la fonction publique est un préalable qui n’a pas eu lieu.
Enfin, l’UNSA Fonction Publique a renouvelé sa demande, portée avec sept autres fédérations, pour avancer le rendez-vous salarial prévu initialement en octobre 2018.
Le bureau national de l’UNSA Fonction publique a décidé, le 16 février, de ne pas appeler à la mobilisation le 22 mars. Il s’agit de donner toutes ses chances au processus de concertation. Cependant, l’UNSA se réserve la possibilité de recourir à toute forme d’action y compris la grève si nécessaire.