Ce mercredi 7 mars, certain.e.s collègues exerçant en Education Prioritaire ont été destinataires d’un courrier du DASEN  sur leurs boites professionnelles.

Dans ce courrier il est clairement demandé de se positionner avant le mouvement sur un support dédoublé sans avoir une fois de plus tous les éléments pour se positionner.

Le DASEN persiste donc dans son idée, aidé parfois de certains IEN qui cèdent à des pratiques qui pourraient s’assimiler à du chantage : « Positionnez-vous dessus ou vous perdrez votre poste et vous aurez une mesure de carte scolaire »…

Le SE-Unsa n’a pas changé de position durant les vacances d’hiver. Cette procédure est inacceptable !

Un groupe de travail sur la circulaire Mouvement mais aussi les dispositifs dédoublés, se tiendra ce vendredi 9 mars au matin. Le SE-Unsa vous conseille fortement d’attendre la tenue de ce GT avant de vous positionner !

En effet, le SE-Unsa aura une liste exhaustive de questions à poser à l’administration. A l’issue de ce GT, le SE-Unsa publiera le compte-rendu et les réponses (ou non-réponses) de l’administration.

Vous pourrez alors faire le choix de vous positionner ou de ne pas vous positionner puisqu’il vous restera encore 4 jours.

 

Que risque-t-on si on ne se positionne pas avant la date butoir du 13 mars ?

Selon l’administration, vous ne bénéficierez pas de la priorité et devrez participer au Mouvement pour obtenir un dispositif dédoublé sur votre école.

Le problème étant que cela créera une iniquité de traitement qui pourrait être opposable à l’administration encas de saisine du tribunal administratif…

 

Puis-je perdre mon poste et avoir une mesure de carte scolaire si je ne me positionne pas avant le 13 mars ?

Non. Les mesures de carte scolaire sont le résultat de la carte scolaire (voir les mesures).

Aucune mesure de fermeture n’ayant été actée, le DASEN n’a pas le droit de fermer des supports. Sauf à reconvoquer un CTSD et un CDEN avant le Mouvement ce qui semble assez peu probable au vu des délais.

Il s’agit donc clairement d’une technique d’intimidation dans le but de ne pas perdre la face.

 

Que se passe-t-il alors si je ne me positionne pas et que je n’obtiens pas un support dédoublé au Mouvement ?

L’administration sera alors bien embêtée puisque, à cause de ses procédures improvisées et iniques, elle se retrouvera avec des personnels surnuméraires dans les écoles qu’elle ne pourra pas obliger à quitter leur poste.

De plus, les règles concernant les fermetures de postes dans les écoles disposant d’un dispositif dédoublé n’ont toujours pas été établies (dernier arrivé ? dernier arrivé sur un support dédoublé ? Collègue qui a refusé le dispositif dédoublé même s’il n’est pas le dernier arrivé ?...)

Au final, et malgré les alertes du SE-Unsa, le DASEN s’entêtent en :

• Bafouant les règles élémentaires du Mouvement (attribution d’une priorité absolue sur des postes qui n’ont pas été visibles par tous les collègues)
• Mettant les personnels de ces écoles dans une situation de stress et d’inconfort
• Désorganisant totalement des équipes stabilisées depuis longtemps
• Refusant d’admettre que les choix qui sont les siens vont entrainer de nombreux problèmes en termes de gestion des peronnels par la suite.

 

C’est pourquoi, le SE-Unsa 34 maintient l’action qu’il avait proposé avant les vacances de février en invitant les collègues à attendre dans un premier temps le GT du vendredi 9 avant de se positionner.

En fonction des réponses de l’administration, le SE-Unsa invitera les collègues à refuser de se positionner avant le 13 mars. Ce qui permettra de manifester clairement à leur hiérarchie leur mécontentement sur le peu de cas qu’elle fait de la gestion de ses personnels, mais également de la mettre face à ses responsabilités car en refusant de se positionner, la machine « se grippe » et l’administration sera obligée de revoir sa copie au risque de devoir assumer un flot d’attaque au tribunal administratif.

 

Au SE-Unsa, on ne pense pas que le rôle d’une organisation syndicale se limite à appuyer sur le bouton magique « Appel à la grève » qui constitue une position très confortable pour ses adeptes, ne les mettant jamais en première ligne et se moquant du résultat de celle-ci.

Le SE-Unsa préfère vous informer exhaustivement et vous proposer une action collective intelligente dont l’efficacité ne dépendra que de vous. Le SE-Unsa, syndicat responsable se doit toutefois de vous informer des risques, mais il prendra ses responsabilités en écrivant à la nouvelle Rectrice, ainsi qu’au Ministre et à la DGRH afin de les informer de la situation ubuesque que vivent les enseignants sur le terrain. Un courrier a également été envoyé au DASEN (cf.PJ) afin de lui rappeler la position du SE-Unsa et la consigne passée aux collègues.

Le SE-Unsa vous donne donc rendez-vous après le GT du vendredi 9 mars.