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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  vendredi 21 mars 2008

Consultation sur les nouveaux programmes : de qui se moque-t-on ?

 

 

Le SE-UNSA vient de prendre connaissance des nouvelles directives de notre IA suite aux dernières injonctions ministérielles ( voir le communiqué de presse de la FCPE).

 

Il s’agirait, dorénavant, d’annuler la journée banalisée qui avait été prévue le vendredi 28 après midi ( pour les écoles à quatre jours) : de qui se moque-t-on ?

 

Nous avons exprimé par courrier notre plus vif désaccord à l’inspecteur d’académie sur cette modification de dernière minute qui va affecter le fonctionnement des écoles et avoir des répercussions sur le service des enseignants.

 

Matériellement il est infaisable de modifier maintenant, à une date aussi tardive, l’organisation de cette demi-journée. Les mairies comme les parents ont été prévenus, tout a été prévu en conséquence. Quelle est la crédibilité de l’Education Nationale dans ce cadre ?

 

Les représentants du SE-UNSA national ont interpellé le cabinet du Ministre pour dénoncer la méthode mais aussi pour exiger de revenir au dispositif antérieur.

 

Nous avons demandé solennellement d’annuler ces nouvelles directives.

 

Par ailleurs, nous avons exigé que l’administration fournisse aux écoles un document expliquant l’annulation de cette ½ journée du 28 mars, afin celles-ci transmettent cette information aux familles. Ce n’est pas aux collègues d’assumer la responsabilité de cette modification.

 

Si aucune réponse n’est faite par l’IA, nous vous appelons à appliquer la consigne syndicale suivante :

« Les enseignants du 1er degré du département de l’Hérault en semaine de quatre jours, individuellement ou collectivement selon le cas et sur la base du volontariat, participeront à la consultation sur les nouveaux programmes en envoyant une contribution à leur IEN pour faire connaître leur avis de professionnels sur ces projets. En revanche, ils refusent d’organiser un conseil des maîtres extraordinaire supplémentaire qui alourdit davantage leur travail et complique considérablement leurs tâches. Par ailleurs, dans un souci de crédibilité du service public d’éducation, nous ne pouvons cautionner ce retournement de situation si tardif qui perturbe complètement le fonctionnement des écoles prévu initialement et pour lequel les parents et mairies avaient été prévenus, s’organisant ainsi en conséquence. »