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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  lundi 5 décembre 2016

Montpellier : Compte rendu de l’alerte sociale concernant l’exercie PPMS

 

Les organisations syndicales SE-Unsa, SNUipp et SUD ont participé à la négociation préalable ce lundi 5 décembre à 18h suite au dépôt d’une alerte sociale concernant l’exercice PPMS initialement prévu le jeudi 8 décembre.

Le SE-Unsa se félicite et a remercié l’administration pour sa décision, prise un peu plus tôt dans la journée, de reporter l’exercice à une date ultérieure. Contrairement à d’autres organisations syndicales qui, surfant sur la vague du mécontentement, demandent l’annulation définitive d’un tel exercice, le SE-Unsa souhaite quant à lui que cet exercice ait lieu mais qu’il ait été réfléchi, préparé et que les problématiques aient été anticipées.

Pour le SE-Unsa, plusieurs points posaient problème (seulement les écoles publiques de la ville, horaires en dehors du temps de travail, communication inappropriée, manque d’anticipation, problèmes de l’accompagnement éducatif et des études, problèmes du ramassage des élèves d’ULIS…) et n’ont, à ce jour, pas trouvé de réponse…

L’administration a proposé de mettre en place rapidement un Groupe de Travail associant entre autre des directeurs de la ville. Elle tient à ce que l’exercice soit réalisé « grandeur nature » c’est-à-dire qu’il concerne l’ensemble des écoles publiques de la ville de Montpellier (et peut être les écoles privées) et qu’il se déroule à cheval sur le temps scolaires et périscolaire. Cet exercice pourrait avoir lieu dès le mois de janvier.

L’avis du SE-Unsa : Pour le SE-Unsa, le « groupe de travail » ne peut être la réponse unique et universelle à tous les problèmes et le SE-Unsa ne s’est pas associé à cette proposition de l’administration. De plus, le SE-Unsa a du mal à percevoir l’objectif réellement poursuivi par l’administration qui semble bien en peine à s’en expliquer elle-même…

Pour le SE-Unsa, comme un enseignant définit l’objectif de sa séance, l’administration doit avant toute chose définir ce qu’elle souhaite évaluer, vérifier, démontrer à travers un tel exercice.

S’il s’agit de travailler la transition entre le temps scolaire et périscolaire, pourquoi mettre les élèves au milieu ? S’il s’agit de vérifier le comportement des élèves en situation de confinement, pourquoi le faire hors temps scolaire avec toutes les complications qui en découlent ? S’il s’agit de vérifier la coopération entre les personnels municipaux et les personnels de l’éducation nationale, peut-être serait-il bon que chaque entité soit informée de ses responsabilités avant un tel exercice.

Pour le SE-Unsa, les enseignants des écoles Montpelliéraines n’ont pas vocation à pallier les manques de la ville à l’égard de ses agents en termes de prévention des risques. Le SE-Unsa a donc proposé que l’accent soit mis sur 3 axes :

- le ciblage des écoles

- le choix de l’horaire. Pour le SE-Unsa un tel exercice doit se dérouler sur le temps scolaire.

- les consignes. Chaque partie en présence doit être préalablement formée et informée avant de lancer de telles opérations

Le SE-Unsa restera donc extrêmement vigilant quant à la suite qui sera donnée et refusera que les enseignants fassent à nouveau les frais du manque de préparation et d’anticipation de leur hiérarchie.