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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  lundi 11 juillet 2016

Cafipemf-Caffa 2017 : le SE-Unsa reçu en audience au Rectorat !

 

Le jeudi 7 juillet 2016, le SE-Unsa a été reçu sur sa demande au Rectorat pour traiter des questions liées aux certifications CAFIPEMF et CAFFA des personnels de l'académie de Montpellier, en prévision de la session 2017 et après un retour d’expérience sur la session 2016, première année de mise en place de ces nouvelles certifications.

Le 29 mai 2016, une réunion académique d’information ouverte aux candidats des sessions à venir ou en cours de certifications avait permis de préciser le dispositif pour la session 2017, mais n’avait pas répondu à certaines des interrogations et même soulevé de nouvelles questions.

Cette audience revêtait pour le SE-Unsa un caractère d’urgence par la nécessité de garantir un maximum d’équité entre candidats et de sérénité de passation des certifications dès la mise en place de la session 2017.

L’administration en recevant le SE-Unsa dès cette fin d’année scolaire, a montré l’intérêt qu’elle portait à sa demande. 

Etaient présents pour le rectorat : M. Aymard, Secrétaire Général, Mr Rozensweig, délégué académique à la Pédagogie, Mr Dordan,  Directeur de la DAEC et Mme Galera, Directrice adjointe de la DAEC.

 

Mémoire professionnel (admission) :

* Le SE-Unsa a émis le souhait d’un accès des candidats admissibles à une banque de données des mémoires des sessions précédentes (mémoires CAFIPEMF et CAFFA session 2016) et ce dès la session 2017.

Dans un premier temps, l’administration a salué l'intérêt d’une telle possibilité mais a évoqué la contrainte technique d’obtenir des candidats un format numérique pour ce mémoire. Le SE-Unsa a rappelé que lors de la session 2016, le rendu du mémoire était exigé en 6 exemplaires papier plus une version dématérialisée sous clé USB. Par conséquent aucune contrainte matérielle ne s’y opposait pour la session 2017.

L’administration en a convenu, tout en précisant qu’elle devait obtenir l’accord écrit des candidats et auteurs des mémoires qui seront mis en ligne.

L’avis du SE-Unsa : le SE-Unsa se satisfait d’avoir obtenu l’accord de l’administration pour la mise en place de cette banque de mémoires dès la prochaine session – ce qui permettra aux futurs candidats d’apprécier plus concrètement, finement et diversement les attendus de cette épreuve d’admission.

Le SE-Unsa a interpelé l’administration sur le fait qu’un candidat échouant aux épreuves d’admission et représentant une session suivante, devait refaire son mémoire même si, dans la grille d’évaluation, les critères d’évaluation spécifiques au mémoire et à sa soutenance étaient notés « satisfaisants / très satisfaisants ».

Le SE-Unsa a questionné sur un possible système de validation des compétences acquises relatives au mémoire - le candidat gardant « bénéfice » du mémoire pour la session suivante.

Bien que comprenant l’intérêt de ce questionnement, l’administration a rappelé deux nécessités : le cadrage national des certifications à laquelle notre Académie dérogerait et l’obligation de conserver une continuité stricte des jurys.

Le SE-Unsa a toutefois demandé quelles seraient les conséquences pour un candidat s’il représentait le même mémoire (après avoir reçu des appréciations très favorables) lors d’une autre session d’admission.

L’administration a rétorqué qu’un autre jury pourrait ne pas apprécier, soit autant le mémoire, soit la démarche de soutenir une version identique... Et que dans cette hypothèse, il était peut-être préférable pour le candidat de le faire évoluer ou de s’attendre à être questionné sur les raisons d’un tel maintien. Mais que dans l’hypothèse inverse selon laquelle le candidat changerait du tout au tout son mémoire, le jury serait tout aussi pressant de questions !

L’avis du SE-Unsa : Si un candidat se retrouve dans le cas évoqué précédemment, il semble souhaitable qu’il aborde cette question lors des modules de formation à cette épreuve.

 

Epreuves de pratique professionnelle (admission:

Option « analyse de séance d’accompagnement » :

Le SE-Unsa a évoqué le cas de candidats admissibles qui n’ont jamais pu être tuteurs en raison d’un éloignement géographique de leur établissement avec ceux des stagiaires, puisque les textes ministériels encadrant les certifications exigent que les candidats aient une expérience de tutorat, obligatoire notamment pour le CAFFA.

Le SE-Unsa a donc demandé à l’administration si elle avait réfléchi à cette problématique.

L’administration répond par la complexité de positionner des étudiants ou des stagiaires trop loin de leurs lieux de formation, ce qu’a partagé le SE-Unsa.

L’administration a précisé toutefois qu’il est très intéressant pour elle d’identifier dans une zone même excentrée qu’il existe un collègue-ressource dont les compétences en tant que formateur sont potentiellement mobilisables si besoin.

L’avis du SE-Unsa : si un candidat est concerné par cet éloignement géographique des lieux de formation, il est dans son intérêt de se rapprocher de son IEN ou IPR afin de prendre conseil.

Compte tenu des missions des formateurs et du nombre très élevé de stagiaires à la rentrée prochaine dans l’Académie de Montpellier, le SE-Unsa a demandé si les formateurs seront en capacité d’accompagner l’ensemble des candidats aux certifications de la session 2017.

L’administration a répondu par l’affirmative, des moyens humains supplémentaires ont été dégagés pour faire face à cet afflux de stagiaires et de candidats aux certifications.

L’avis du SE-Unsa : le SE-Unsa sera vigilant pour que les candidats de la session prochaine n’aient pas à pâtir d’un manque éventuel de disponibilité des formateurs impliqués dans la préparation aux certifications.

* Dans un souci d’équité, le SE-Unsa s’est inquiété d’un élément évoqué lors de la réunion du 29 juin : il semblerait que le tutorat d’un stagiaire par un candidat admissible aux certifications puisse être ponctuel ou annuel, un même stagiaire pourrait être suivi toute l’année, ponctuellement ou découvert le jour-même de l’épreuve.

L’administration a semblé surprise par cette affirmation et a répondu que pour présenter cette option de pratique professionnelle, il fallait être tuteur en 2016 et lors de la rentrée 2016 et pour toute l’année. Elle a ajouté que l’épreuve d’analyse de séance d’accompagnement serait uniquement positionnée lors d’une visite formative et non une visite évaluative comme cela a pu se passer malencontreusement cette année.

Le SE-Unsa s’est dit rassuré puisque si cette épreuve se situait durant une visite évaluative, elle devenait source de grand stress pour le stagiaire dont la titularisation est en jeu de même que pour le candidat admissible visant la certification.

L’avis du SE-Unsa : le SE-Unsa a bien noté la réponse de l’administration qui semble différer des réponses apportées le 29 juin mais restera toutefois vigilant à ce stade sur l’interprétation et la mise en œuvre concrète lors de la session 2017 des textes ministériels, distincts selon les certifications.

Pour rappel :

- CAFIPEMF : le candidat est associé auprès de formateurs référents à l’accompagnement d’un étudiant ou d’un stagiaire durant son cursus de formation

(cf CAFIPEMF article 5. Arrêté du 20-7-2015 - J.O. du 22-7-2015)

- CAFFA : le candidat peut se voir confier plus directement le tutorat d’un stagiaire ou d’un étudiant ou à défaut plus ponctuellement des actions ponctuelles de tutorat. Et point de divergence dans les textes avec le CAFIPEMF : « Pour les candidats qui, n'ont jamais exercé de telles missions au cours de leur carrière, elles sont obligatoires »

(cf CAFFA article 5. Arrêté du 20-7-2015 - J.O. du 23-7-2015)

Option « animation d’une action de formation » :

* Lors de la réunion du 29 juin, il a été précisé que cette option pourra s’intégrer dans un dispositif de formation continue ou de formation initiale (M1, M2 à l’ESPE). Toutefois, le SE-Unsa s’interroge sur la procédure à suivre d’ici-là : le candidat aurait à se signaler au plus tôt auprès de son IEN/IPR pour l’en informer, envisager les modalités de son intervention (ex : animations pédagogiques) mais aussi contacter la DAFPEN (thématiques possibles ou déjà prévues au PAF, interventions ESPE, etc). Le SE-Unsa s’inquiète que les collègues avant-même d’entrer en formation de formateur aient à solliciter seuls et sans guidage les multiples interlocuteurs possibles (Inspection, DAFPEN, ESPE, Chefs d’établissement…).

L’administration répond que ce cheminement est une composante-même de cette épreuve qui valide les compétences attendues d’un formateur sachant organiser une action de formation. Cependant elle apprécie d’avoir été alertée sur ce point et fera remonter cette problématique pour qu’elle soit bien intégrée et traitée lors de la préparation à l’option : quelle méthodologie appliquer et acquérir en amont d’une animation d’action de formation ?

L’avis du SE-Unsa : Pour les candidats qui choisiraient cette option, qu’ils n’hésitent pas à tenir le SE-Unsa informé sur la façon dont la préparation à l’épreuve aura su intégrer ce point précis de méthodologie. Dans le cas contraire, le SE-Unsa rappellera à l’administration ses engagements.

 

Jurys (admissibilité et admission) :

* Le SE-Unsa a fait remonter à l’administration que lors de la session 2016, des collègues avaient été mis en difficulté par des éléments spécifiques (notamment disciplinaires) développés dans leur rapport d’activité ou leur mémoire et qui échappaient à la grande majorité du jury. De ce fait, pour le mémoire par exemple, une sorte de dialogue s’était engagée quasi exclusivement avec les deux examinateurs qualifiés du jury. Dans le même esprit, en l’absence de commission de validation des sujets de mémoire, certains candidats s’interrogent en amont sur les « limites » à respecter pour être compris par les jurys.

L’administration reconnaît que la question de la composition d’un jury est une problématique récurrente quelque soit l’examen, le concours ou la certification présentés. Et qu’en l’espèce, la session écoulée CAFFA/CAFIPEMF rénové ayant été une première cette année, elle veillera à apporter des ajustements si nécessaires.

L’avis du SE-Unsa : le SE-Unsa conseille aux candidats inscrits à la prochaine session d’aborder en détail avec les formateurs les préparant au rapport d’activité et au mémoire cette question de la spécificité de leur parcours ou sujet de mémoire face à un jury qui serait « généraliste ».

Le SE-Unsa a souhaité savoir si le jury de l’admission a connaissance des appréciations du jury de l’admissibilité, et si oui, comment sont-elles prises en compte pour l’admission.

L’administration n’a pas eu de réponse très tranchée, rien dans les textes ne le précise. Et contrairement à 2016, la session 2017 sera la première année où se cas de figure se posera.

L’avis du SE-Unsa : Dans tous les cas, le SE-Unsa sera vigilant à l’apport de la plus grande bienveillance de la part des jurys.

 

Conditions matérielles (admissibilité et admission) :

* Le SE-Unsa a ensuite demandé la confirmation, pour la session 2017, de la prise en charge des frais de déplacements et de restauration par l’administration, notamment suite aux soucis rencontrés cette année.

En effet, pour la session 2016, dans un courrier à la DAFPEN en janvier dernier, le SE-Unsa avait argumenté sur la nécessité d’appliquer les textes existants et de défrayer les candidats à l’admissibilité et à l’admission du CAFIPEMF et du CAFFA (s’ils remplissaient les conditions de résidence de la circulaire n° 2015-228 du 13 janvier 2016), une revendication à nouveau portée au CTA du 27 janvier puis à celui du 24 juin dernier.

 L’administration a répondu par l’affirmative.

L’avis du SE-Unsa : Le SE-Unsa se félicite de cet échange qui met fin aux doutes maintenus tout au long de cette année et aux nombreuses interventions du SE-Unsa sur ce droit des collègues.

NB : pour les candidats de la session 2016 remplissant les conditions de résidence et qui n’auraient pas été défrayés, il est impératif de relancer dès à présent le contact à la DAFPEN dont le nom était indiqué sur votre ordre de mission pour obtenir ce remboursement.

* Le SE-Unsa a bien noté que pour la session 2017, la formation à l’admissibilité CAFFA/CAFIPEMF serait organisée sur les 5 sites de la FDE. Le 29 juinune demande de suivi de la formation au rapport d’activité par le biais de la visioconférence à été faite par des candidats d’Andorre et de Font Romeu. La DAFPEN a répondu qu’elle étudierait cette éventualité.

Le SE-Unsa a insisté pour que ces candidats puissent effectivement bénéficier de cet aménagement qui tienne compte de leur éloignement géographique.

L’administration répond que si ce dispositif est possible, il sera proposé tant pour la préparation à l’admissibilité que l’admission.

L’avis du SE-Unsa : le SE-Unsa restera vigilant pour que ce dispositif soit bien proposé aux candidats et aux sites qui en feront la demande, au motif de l’équité entre candidats sur l’ensemble du territoire.

* Le SE-Unsa a relayé les questionnements des candidats sur les motifs prévalant à l’interdiction du vidéoprojecteur lors des épreuves orales de la dernière session.

L’administration a expliqué que l’épreuve orale relevait avant tout d’un entretien, d’un échange vivant et dynamique avec le jury et non d’un cours statique et pesant délivré par le candidat, au risque d’être ennuyant – ce qu’un diaporama projeté sur écran impose souvent.

Elle a ajouté que si le vidéoprojecteur était écarté, les candidats avaient tout à fait la possibilité d’utiliser une tablette ou un ordinateur portable afin d’étayer leurs propos en présentant au jury leurs réalisations numériques innovantes – l’essentiel étant pour le jury la façon dont le candidat allait valoriser oralement ses choix, usages et expériences pédagogiques relatives au numérique.

Enfin, l’administration a évoqué les contraintes techniques d’équiper de vidéoprojecteurs les multiples salles des établissements dans lesquelles siègent les jurys alors qu’à cette période, les élèves et les enseignants sont encore en cours pouvant nécessiter ce matériel.

L’avis du SE-Unsa : le SE-Unsa entend les arguments de l’administration et encourage les candidats à apporter tablette ou ordinateur portable si nécessaire (pour rappel, dans la grille d’évaluation de l’admission, minoration ou bonification pour intégration du numérique de +/- 2 points !)

* Le SE-Unsa a également demandé si lors de l’épreuve de pratique professionnelle (analyse d’une séance d’accompagnement), le candidat pouvait recourir à son ordinateur personnel et aux outils qu’il contenait, voire apporter des documents, afin d’illustrer ces propos auprès du stagiaire. Nous avons argumenté par souci d’équité entre candidats ayant choisi l’une ou l’autre des options de pratique professionnelle (« animer une action de formation » autorise de fait l’utilisation d’ordinateur, de documents et autres matériels !).

L’administration a répondu sans réserve aucune par l’affirmative.

L’avis du SE-Unsa : le SE-Unsa se félicité de cet accord obtenu.

* Le SE-Unsa a alerté l’administration sur le fait que certains candidats à la session 2016 se sont vus refuser cette année l’accès à des centres de documentation (et donc à la consultation et/ou au prêt de documents) au motif qu’ils ne disposaient pas d’un document officiel attestant de leur qualité de candidat aux certifications. Le SE-Unsa a alors demandé qu’un document soit adressé aux candidats inscrits à la session 2017 afin de leur assurer un accès aux centres de documentation nécessité notamment par la réalisation du mémoire (FDE-ESPE, Universités).

L’administration mesure bien l’enjeu de ce questionnement même si le prêt de documents dans certaines universités dépend de leur règlement intérieur et non de conventions avec elles. Elle propose que l’inscription du candidat aux certifications de la session 2017 sur le site internet (et qui génère un document qui peut être imprimé) vaille pour cette attestation.

L’avis du SE-Unsa : en dépit de cette solution proposée par l’administration, si un candidat était amené à rencontré des difficultés d’accès aux centres de documentation au cours de la préparation des épreuves, qu’il se signale auprès du SE-Unsa.

 

Cas particuliers (admissibilité et admission) :

* Le SE-Unsa a souhaité connaitre les modalités de passation des épreuves d’admission pour un candidat en détachement à l’étranger et savoir si ce candidat aurait le choix de son option de pratique professionnelle.

L’administration a convenu qu’il s’agissait de situations effectivement complexes et qu’il fallait que les personnes concernées se manifestent pour que les services étudient leur cas.

Le SE-Unsa a alors pointé celui d’une collègue admissible détachée en Chine et qui, depuis plusieurs semaines, tentait d‘obtenir sans succès des réponses du Rectorat… Nous avons indiqué le nom de cette collègue de manière à ce que des éclaircissements lui soient communiqués au plus vite, tout en alertant l’administration sur le fait que d’autres candidats pouvaient se trouver dans le même cas de figure.

L’avis du SE-Unsa : que tout candidat admissible et en détachement à l’étranger ne tarde pas à prendre contact avec l’administration et tienne au courant le SE-Unsa du suivi de son dossier.

* Le SE-Unsa été saisi par une situation délicate dès le commencement d’un oral d’admissibilité et qui a mis le candidat en difficulté : des pièces de son dossier de candidature à l’admissibilité (pourtant dûment constitué et envoyé) ne sont pas arrivées jusqu’au jury le jour de l’entretien (absence des rapports d’inspection et de notation administrative, ce qui a été reproché au candidat).

L’administration a rétorqué que ce fait n’avait pas été reproché au candidat mais lui avait été indiqué, et que le lendemain les pièces manquantes avaient été déposées – ce qui pose le souci de la recevabilité de cette candidature.

Le SE-Unsa a argumenté qu’il s’agissait d’un autre cas et qu’il en existait peut-être d’autres non portées à sa connaissance : dans le cas évoqué initialement, il ne s’agissait pas d’un oubli du candidat mais bien de la perte des rapports d’inspection et de notation administrative entre le moment où le candidat avait déposé son dossier et celui où le jury en a pris connaissance.

C’est la raison pour laquelle nous avons demandé en audience qu’un accusé de réception (précisant que l’ensemble des documents écrits ou pièces justificatives a bien été reçu au Rectorat) soit envoyé à chaque candidat ou bien remis en mains propres le cas échéant.

L’administration a répondu négativement compte tenu de la lourdeur de cette tâche supplémentaire. En revanche, elle s’engage à ce que chaque candidat soit contacté en personne s’il manque une pièce de son dossier, et donc, par défaut, si pas d’appel, dossier supposé complet le jour de l’entretien avec le jury.

L’avis du SE-Unsa : le SE-Unsa septique sur cette réponse administrative conseille à tout candidat de garder sur soi une copie du dossier déposé et de lui signaler tout souci de pièces manquantes le jour de l’entretien.

 

Pour toute question : espe.seunsa.mtp@gmail.com