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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  mercredi 27 janvier 2016

Simplification des tâches, 108h, GRH : le SE-Unsa 34 obtient une audience

 

Le lundi 25 janvier et suite à sa demande d’audience, le SE-Unsa 34 a été reçu par la DASEN pour évoquer de nombreux sujets tous relatifs à la Gestion des Ressources Humaines dans le département de l’Hérault.

Pour le SE-Unsa, la GRH ne se limite pas aux seules situations médicales ou sociales de collègues souvent en détresse et arrivés en bout de système. La GRH concerne l’ensemble de nos collègues dans leur quotidien. 

Ont entre autre été évoqués :

  • La direction d’école
  • Les 108h
  • Le rôle des IEN

Sur l’ensemble de ces sujets, le SE-Unsa a pu échanger avec une administration à l’écoute qui a pris le temps de noter les remontées de nos collègues dont nous nous sommes fait les porte-paroles.

Sur la direction d’école, le SE-Unsa prend note de certaines améliorations concernant les envois « doublons », une meilleure lisibilité des fichiers joints en termes d’intérêt ou tout simplement de format. De même une réflexion sur la simplification du traitement des absences des élèves est en cours. Cependant, le SE-Unsa déplore de ne pas être tenu informé des suites données au protocole de simplification des tâches qu’il avait appelé de ses vœux et auquel il avait activement participé. L’administration nous informe que 5 axes ont été dégagés par la synthèse académique et que chaque département est chargé de réfléchir à 1 de ces axes. Le département de l’Hérault est pour sa part chargé de la simplification dans l’élaboration du projet d’école, et notamment sa dématérialisation.

Le SE-Unsa 34 demande à être tenu informé des avancées et réitère son souhait de continuer le travail initié il y a déjà un an à l’échelle départementale.

Le SE-Unsa informe l'administration de sa démarche commune avec le SIEN Unsa et l'association nationale GDID (Groupement de Défense des Idées des Directeurs) sur l'élaboration d'une Charte concernant la simplification des tâches (voir article).

Concernant les 108h, le SE-Unsa a rappelé à l’administration que « Non ! tout ne rentre pas dans les 108h ! ».

Certes, le SE-Unsa a obtenu en 2013 la transformation des 60h d’Aide Personnalisée en 36h d’APC, libérant ainsi un forfait de 24h laissé à la main des équipes enseignantes. Mais nous vivons cette année une année exceptionnelle avec la mise en place progressive des nouveaux cycles, des nouveaux programmes, du nouveau Socle, des nouvelles mesures d’Education Prioritaire, des Conseils Ecoles/Collège, des nouveaux Projets d’Ecoles… Force est de constater que ces 24h sont déjà très largement consommées par les équipes qui s’inquiètent de voir arriver pour le printemps un travail sur l’élaboration des projets d’écoles.

Pour le SE-Unsa, à année exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Le SE-Unsa 34 émet le vœu que les bonnes pratiques de certains IEN soient appliquées à l’ensemble des circonscriptions du département dans un souci d’équité et de bon sens. Les moyens pour soulager nos collègues en terme de volume horaire ne sont ni inconnus, ni nouveaux…

A ce sujet, le SE-Unsa rappelle aussi que ce n’est pas en « empilant » dans l’emploi du temps des collègues les dispositifs naissant chaque année que l’on s’assure de la bonne information de ces derniers et du bon fonctionnement des écoles. Repenser la formation continue en acceptant de la redéfinir au regard des réels besoins des collègues, prioriser certains dispositifs en fonction de leur pertinence, optimiser tout temps de rencontres et d’échanges professionnels semble être aussi nécessaire que la bonne voie à adopter.

Enfin, le SE-Unsa insiste sur le rôle clé des IEN dans la mise en place de ces nouvelles mesures et plus généralement dans leur relation aux collègues. Les équipes ont trop souvent le sentiment d’être éloignées de leur IEN dont certains se déchargent parfois totalement de toute responsabilité laissant les collègues seuls face à des situations difficiles. De la même manière le SE-Unsa demande à ce que la priorité soit donnée à la nécessaire relation de confiance qui doit guider les rapports entre IEN et directrices et directeurs d’écoles. Il n’est pas normal que des mails de directrices ou de directeurs restent sans réponses ou pire, n’obtiennent comme réponse que la visite d’un CPC « transformé » en porte-parole loin des fonctions pédagogiques qui devraient lui incomber.

Pour le SE-Unsa, le rôle des corps intermédiaires que sont les IEN est primordial dans la mise en place de la refondation et de manière plus large dans une Gestion Humaine des enseignants dont ils ont la charge.

Sans doute les négociations à venir sur les Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations (PPCR) qui vont s’ouvrir dans les prochaines semaines verront enfin aboutir un mandat du SE-Unsa sur la déconnection de l’inspection et de l’avancement des enseignants ce qui aura certainement comme corollaire des rapports moins infantilisants, moins défiants et donc plus sereins pour tous.

Ce sera tout l’objet des négociations à venir et pour lesquelles le SE-Unsa mettra toute son énergie.

(lire aussi : augmenter le point d'indice : c'est maintenant!)