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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  lundi 2 juin 2014

CAP Nationale du 27 mai : refondation, prérentrée et conditions d’exercice

 

La Commission Administrative Paritaire Nationale s’est réunie mardi 27 mai. Le SE-Unsa a notamment dénoncé le ralentissement de la refondation ainsi que la gestion erratique autour de la journée de prérentrée.  (voir la déclaration ci-dessous)

Le SE-Unsa a rappelé qu’aujourd’hui les changements nécessaires ne sont que partiellement effectifs. Sur le terrain, les enseignants sont las d’attendre. De nombreux décrets en cours tardent encore à voir le jour. Le récent remaniement ministériel n’est pas sans ralentir le processus.  Il est plus que temps de  concrétiser les évolutions actées lors des chantiers métier notamment : au SE-Unsa nous pensons qu'une amélioration des conditions d’exercice contribue à l'efficacité du fonctionnement du service public, mais aussi à l'attractivité de ce métier que chacun s'accorde à reconnaitre de plus en plus difficile.  

 Si, grâce au SE-Unsa, l’augmentation des ratios hors classe et la création de l’ISAE ont été actés, les enseignants subissent,  comme tous les fonctionnaires, le gel du point d’indice depuis trop d’années, et voient leur salaire diminuer avec l’augmentation des cotisations.

 Sur le dossier des rythmes scolaires, le décret « expérimentation » de Benoît Hamon permet ça et là de s’adapter et de répondre à des problématiques locales en trouvant des solutions jusqu’alors inenvisageables. Le SE-Unsa souhaite vivement que les recteurs et les DASEN jouent leur rôle de régulateurs et de décideurs en étudiant les propositions conjointes des conseils d’école et des communes avec un œil pédagogique et éducatif.

 Sur l’imbroglio de la prérentrée, le SE-Unsa s’interroge sur le manque de conscience du quotidien des enseignants. Comment le ministère a-t-il pu envisager une rentrée des élèves sans prérentrée des enseignants ? Tout aussi regrettable dans cette affaire est l’image renvoyée à l’opinion publique, d’une part des enseignants, et d’autre part de la gestion du ministère. Le SE-Unsa continue de demander la non-récupération de cette journée, les enseignants pas plus que les élèves n’ayant à faire les frais de cette gestion calamiteuse.