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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  mardi 11 mars 2014

Permutations 2014 : l’étau commence à se desserrer... un peu

 

Les résultats des mutations nationales  1er degré sont tombés. Un 1er décryptage peut déjà être livré : après plusieurs années de détérioration, la mobilité géographique commence à s’améliorer.

Alors que durant les 4 dernières années, le taux de satisfaction n’a cessé de chuter (jusqu’à 21.29% en 2013), cette année ce sont 3949 des 17 099 candidats qui ont obtenu un de leur vœu, soit un taux de 23.09%.

La fin de la rigueur budgétaire qui, en supprimant des postes, réduisait les capacités d’accueil dans les départements, explique pour partie la légère remontée du taux de satisfaction.

Ainsi, pour le rapprochement de conjoint à partir de 4 ans de séparation, le taux de satisfaction, qui était passé en-dessous de 67% l’année dernière, approche les 73%. Plus généralement, 43% (39% en 2013) des participants au titre du rapprochement de conjoint ont obtenu un changement de département.

Pour autant, le taux de satisfaction est le 2ème le plus bas jamais connu : on reste très loin de taux avoisinant les 40% déjà enregistrés à la fin des années 2000.

Derrière ces chiffres, ce sont des enseignants et leurs familles qui perdent espoir de voir se réaliser leur projet : plus de 160 collègues en situation de rapprochement de conjoint avec 4 ans de séparation n’ont pas obtenu satisfaction et 6 collègues en situation de handicap ayant eu une bonification de 800 points n’ont pas obtenu de mutation

Concernant le département de l'Hérault, sur les 84 demandes de sortie du département, 52 collègues ont obtenu satisfaction.

19 candidats en situation de rapprochement de conjoint n'ont pas obtenu satisfaction... Dès à présent, le SE-Unsa 34 encourage les candidats non-satisfaits à demander des exeat - ineat.

Ces résultats confortent la demande du SE-Unsa d’avoir au niveau ministériel une phase de concertation approfondie sur le fonctionnement du dispositif : dans cette période de création de postes, équilibrer mobilité géographique et recrutement doit être une priorité pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouvent de trop nombreux collègues titulaires.