Le CT Académique s’est réuni le 14 janvier. L’essentiel de l’ordre du jour était l’examen de la répartition entre les départements de l’académie des moyens pour la carte scolaire 2014.

1^er degré

La dotation académique proposée par le ministère est de 130 postes comme annoncé sur le site. Deux postes viennent s’ajouter par récupération de postes administratifs en établissements médicaux-sociaux. L’académie dispose donc de 132 postes.

La répartition envisagée propose pour l’Hérault : (Voir document complet ci-dessous)

L’Unsa Education et le SE-Unsa ont déjà salué le caractère volontariste de cette dotation positive.

Pour autant, elle ne permettra pas de répondre à la fois à l’évolution de la démographie scolaire de l’Hérault, aux priorités de la Refondation de l’école (plus de maîtres, accueil des moins de 3 ans), et maintenant aux conclusions des négociations « métiers » (décharges directions, décharges « Eclair, …). D’autant que certaines situations du département (Béziers, Montpellier en particulier) vont exiger des moyens qui n’ont pu être dégagés l’an passé.

L’Unsa Education a donc voté « contre » les répartitions proposées. L’Unsa Education a aussi demandé que la dotation académique soit augmentée de façon significative.

Collèges

Le projet de répartition prévoit pour l’Hérault : (Voir document complet ci-dessous)

Le constat est le même que pour le 1^er degré. Cette dotation ne peut répondre à l’évolution de la démographie scolaire, aux mesures spécifiques envisagées, et au traitement de situation particulièrement dégradées.

L’Unsa education et le SE-Unsa ont donc voté « contre » cette répartition et aussi demandé l’augmentation de la dotation.

Suite aux votes « contre » de l’ensemble des organisations représentatives des personnels, un nouveau CTA est convoqué pour le vendredi 24 janvier au matin. Le CTSD 2^nd degré Hérault est maintenu.

Devant cette situation, le SE-Unsa académique a écrit à Mme Le Recteur pour demander une rallonge à la dotation. Le SE-Unsa prend par ailleurs une initiative  pour envisager une action inter fédérale sur ce dossier de carte scolaire.