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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  lundi 25 novembre 2013

Quand l’extrême-droite montre, une fois de plus, sa vraie nature…

 

Au cours des derniers jours, des locaux du Snuipp ont été vandalisés par des militants du « Printemps Français », un groupe extrémiste, au prétexte que cette organisation syndicale s’est engagée dans la lutte contre les inégalités garçons/filles et l’homophobie.

Ces actes font suite à des incidents impliquant il y a déjà quelques semaines des membres de « la Manif pour tous » dans les Pyrénées-Atlantiques ou l’Hérault, lors de distribution de tracts à la sortie des écoles.

Le SE-Unsa, engagé dans les mêmes combats, est solidaire du Snuipp et condamne ces actes inacceptables. À force de se dire décomplexée, une partie de la droite franchit sans retenue les limites du socle républicain. Ne pouvant par le dialogue démocratique convaincre sur ses conceptions et dogmes rétrogrades, elle agit par  provocation, intimidation et violence. Nous ne plierons pas devant de tels agissements. 

Pour le SE-Unsa, la lutte contre l’homophobie et les inégalités garçons/filles ainsi que tous les stéréotypes fait partie intégrante des missions légitimes que doivent assurer les enseignants dès l’école maternelle et tout au long de la scolarité. Dans ce cadre, il soutient et promeut « l’ABCD de l’Égalité », initiative lancée par les ministères des Droits de la femme et de l’Éducation nationale, pour, dès le plus jeune âge, apprendre à vivre ensemble dans le respect des différences.

Dans l'Hérault, le SE-Unsa et l'Unsa Education ont réagi dès le 8 novembre après des tractages devant des écoles de La Paillade. Nouvelle réaction le 22 novembre après les mêmes tractages à Fabrègues. Ces comportements provocateurs et intolérants doivent cesser.