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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  lundi 13 mai 2013

Direction d’école… trop, c’est trop : le SE-Unsa 34 dépose une alerte sociale !

 

Le SE-Unsa 34 a déposé ce lundi une alerte sociale sur les conditions d’exercice des directrices et directeurs d’écoles de l’Hérault. Trop, c’est trop !  L’administration doit entendre le malaise croissant.

Depuis des semaines, des mesures sont annoncées qui vont compliquer, comme s’il en était encore besoin, l’exercice de la direction d’école. A force d’ajouter des contraintes, des tâches, des injonctions et des responsabilités, tout en diminuant les moyens en soutien, les directrices et directeurs pourront tout faire, sauf remplir les missions pour lesquelles ils sont en place.

Le  SE-Unsa 34 est déjà intervenu plusieurs fois ces derniers mois pour contester les décisions envisagées :  en février lors du CTSD et CDEN sur la transformation des postes « décharge direction 0,25 » et sur le cumul d’accueil des M1, 2 et PES sans tenir compte de la réalité des écoles ; en janvier, février et mars sur la mise en œuvre d’AFFELNET et les charges supplémentaires engendrées ; ces dernières semaines sur la disparition d’un nouveau contingent de CUI « aide administrative à la direction ». L’administration est restée sourde aux remarques et mises en garde. Pire, elle demande à des directeurs de modifier leur jour de décharge, voire de changer de niveau de classe, elle convoque à des réunions fin juin sur le temps personnel des personnel…

Alors oui, trop, c’est trop !

L’alerte sociale déposée par le SE-Unsa 34 oblige l’administration à entendre les causes du malaise et à se positionner clairement sur des hypothèses de solution.

Suite à la rencontre avec le DASEN dont la date n’est pas encore connue, le SE-Unsa 34 réunira les directrices et directeurs d’écoles pour les informer des négociations menées et envisager, en fonction, les pistes d’actions les plus appropriées et les plus fédératrices.

Parallèlement, le SE-Unsa 34 a demandé au niveau national d’accentuer la pression sur le ministère concernant ce dossier. Une enquête en cours montre que la situation se dégrade dans tous les départements.

 

Voir le texte de l’alerte sociale ci-dessous