La dotation en Contrats Aidés « Aide à la direction d’école » du département passe de 170 postes à 120 soit une réduction de près de 30 % des moyens alloués. S’il s’agissait de couvrir chaque école avec un poste d’aide à la direction d’école fonctionnant à temps plein, ce qui correspondrait à l’esprit initial du protocole sur la direction d’école de 2006, ces moyens ne permettraient de couvrir les besoins que de 20 % des écoles du département. Pour pallier à cette situation, l’administration a fait le choix dès l’an dernier d’affecter les personnels CAV sur plusieurs sites.

Cette réduction de moyens prend un caractère encore plus marqué, si l’on prend en compte le fait que, lors du renouvellement des contrats, certains personnels passent de 26 heures à 20 heures hebdomadaires.

Résultat, les personnels CAV voient leurs conditions de travail dégradées, les écoles perdent des moyens d’autant plus indispensables que l’administration a intégré la fonction d’aide à la direction d’école dans les modalités normales de gestion des écoles, ce qui a généré de nouvelles exigences, comme par exemple l’appel systématique et rapide des familles des élèves absents.

Depuis six ans, les aides directeurs ont fait la preuve de leur utilité incontournable dans les écoles. Leur présence est indispensable et doit correspondre aux temps d’accueil des élèves. C’est un gage de sécurité pour les élèves, c’est la garantie d’une école qui a les moyens de communiquer avec l’extérieur. Les écoles ont besoin de ces personnels pour garantir la qualité d’accueil des enfants, pour assurer une bonne liaison avec les familles. Ils contribuent au bon fonctionnement du service public d’éducation dans le premier degré.

Chaque école doit pouvoir bénéficier d’une aide administrative à la direction tout au long de la semaine scolaire comme relevé lors de la signature du protocole sur la direction d’école en 2006 !

Voir sur ce sujet le compte-rendu SE-Unsa 34 de la CAPD du 28 août