Signez la pétition !

Convocations tardives, absence de préparation des candidats, manque de bienveillance de la part de certains jurys, absence de réponses aux sollicitations des candidats ayant reçu un avis défavorable, peu (voire pas) de prise en compte des personnels ayant accepté un intérim de direction… 

Le SE-Unsa alerté par de trop nombreux candidats malheureux à l’inscription sur la liste d’aptitude à la direction d’école dénonce les conditions de préparation et de passation des entretiens dans le département de l’Hérault.

Jurys disparates, manque cruel de bienveillance, absence de transparence quant aux critères d’évaluation… Selon les retours de plusieurs candidats, certains jurys se sont acharnés à les faire tomber dans des pièges, à les déstabiliser, à prendre le dessus sur eux plutôt qu’à évaluer de façon professionnelle leurs connaissances et leurs compétences. Quelle profession recrute encore ses cadres de cette manière ?

Le fait que le département de l’Hérault fasse figure d’exception tant à l’échelle académique que nationale témoigne du caractère local de la situation. A ce jour et plus d’un mois après avoir effectué leurs recours, nos collègues directeurs par intérim ou tout simplement candidats n’ont toujours pas reçu de réponse à leurs demandes. Aucune information sur les avis et les notes des jurys, aucun coup de téléphone, aucun courrier…

En plus d’avoir vécu un très mauvais moment lors de l’entretien, et d’avoir appris mi-décembre qu’ils ne pourraient de toute façon plus demander de poste de direction au mouvement puisque jugé inapte, ils doivent encore subir le désintérêt et le manque de considération de leur hiérarchie.

Dans quel état d’esprit nos collègues vont-ils pouvoir continuer à « tenir » leur école jusqu’au mois de juillet ? Il ne manquerait plus qu’on leur demande en prime de bien faire la transition avec leur successeur.

Depuis plusieurs années, les conditions de travail se détériorent, la charge de travail ne cesse d’augmenter, les injonctions et responsabilités ne cessent de s’accumuler et une charge qui se transfère mécaniquement sur les équipes (Adage, Sortie sco, LPI…). Mais les demandes des directrices et directeurs, elles, restent lettre morte : plus de temps, plus de décharge, plus de reconnaissance des missions de direction (et pas seulement dans les discours).

Aujourd’hui, il est temps de montrer à notre administration locale que nous sommes en total soutien avec nos collègues actuels et futurs. Que devenir directrice ou directeur d’école n’est pas un concours, mais bien une liste d’aptitude. Que nous refusons d’être déconsidérés par notre hiérarchie qui oublie sans doute de s’appliquer ses propres recommandations en matière de bienveillance. Que nous sommes unis et que nous méritons le respect. Le même respect que nous portons toutes et tous au quotidien pour nos missions d’enseignement, d’éducation, de direction, pour l’Ecole de la république, pour l’Ecole Publique et Laïque.

Directrices et directeurs, enseignants, personnels d’éducation, avec le SE-Unsa, signez la pétition de soutien à nos collègues.