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Alerte sociale direction d’Ă©cole
Article publié le jeudi 30 septembre 2021.
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Suite au dépôt de son alerte sociale, le SE-Unsa a été reçu par la DSDEN34 jeudi 30 septembre. Pour rappel le SE-Unsa 34 demandait à être reçu sur les sujets suivants :

•    Impact du protocole sanitaire national sur les Ă©coles ayant subi des fermetures de classes
•    Etat du remplacement
•    Charge administrative des Ă©coles
•    Impact de la mise en place des PIAL
•    Compensations financières pour le temps de travail des directeurs et directrices les week-end

 

Constat

Suite à son enquête auprès de ses adhérents, le SE-Unsa a pu transmettre à l’administration les principaux retours de terrain.
De nombreux retours de directrices et directeurs, mais également d’adjoints qui font remonter la grande difficulté dans laquelle se trouve leur directrice.teur.

Sensation d’épuisement seulement 15 jours après la reprise (principalement liée aux fermetures de classes pour cause de covid).
Spécificité Montpelliéraine avec les ATSEM et les agents d’entretien. Cette situation rajoute de la tension et des problèmes à régler avec les familles

Le PIAL est vécu majoritairement comme une contrainte supplémentaire

 

Ecueils

Demander aux directrices et directeurs de renseigner les catégories socio-professionnelles des parents dans ONDE avec parfois plusieurs rappels (jusqu’à 3 mails !)

L’adjoint au DASEN répond que cela est étrange car les services disposent déjà de l’ensemble des IPS (Indices de positionnement social) et que cette demande ne semble pas justifiée. La lumière sera faite sur cette demande.

 

Demandes « exotiques » émanant de certaines circonscriptions (demande du port du masque à la piscine, dans l’eau lorsqu’on accompagne les maternelles, demande de remonter le tableau des 108h pour chaque enseignant de l’école, demande de déposer tous les compte-rendus de réunions (conseils de maîtres, de cycles, d’écoles…) sur TRIBU, demande d’envoyer un relevé de l’absentéisme pour chaque classe de l’école de manière régulière…)

L’administration s’étonne de ces demandes et un rappel sera fait en Conseil d’IEN sur ce qui est exigible et ce qui ne l’est pas.

L’avis du SE-Unsa : Le SE-Unsa se satisfait de la réponse de l’administration. Il veillera également à ce que ces sujets soient à nouveau évoqués et définitivement tranchés lors du prochain groupe de suivi sur la direction d’école qui se tiendra le 21 octobre prochain.
En attendant, il invite les directrices et directeurs à le contacter si d’autres demandes de ce type étaient formulées. Les directrices et directeurs ont besoin de confiance et non d’une charge supplémentaire de travail

 

Message du Dr Hadji demandant de collecter les fiches de renseignements + cartes vitales dans l’hypothèse de tests salivaires.

L’administration s’en défend en mettant en avant la volonté d’aider les équipes en anticipant sur une éventuelle mise en place de tests.

L’avis du SE-Unsa : si l’idée est louable, le SE-Unsa 34 rappelle qu’il s’oppose fermement à ce que les directrices et directeurs effectuent ces basses besognes. Cela ne fait pas partie de leur mission. Si des tests doivent être mis en place, les moyens humains nécessaires doivent être prévus en conséquence. Ce n’est pas aux directeurs de s’occuper de cela

 

Questions

Sur quelles Ă©coles ont lieu les tests salivaires ?

L’administration n’est pas en capacité de répondre précisément. Elle précise seulement que les établissements sont ciblés en accord avec le Dr Hadji mais qu’ils n’étaient jusqu’à présent toujours pas mis en œuvre sur le terrain.

 

OĂą sont les aides pour la mise en place des tests salivaires ?

Des moyens, dont nous ignorons le nombre, ont été recrutés. Il s’agit comme l’an dernier de médiateurs anticovid. Ces personnes ne sont pas les mêmes et ont dû être formées. Ce qui explique l’absence de mise en œuvre des tests salivaires sur le mois de septembre.

Le SE-Unsa a demandé à ce que ces médiateurs soient systématiquement présents lors d’une campagne de test. Il invite les collègues à refuser ces campagnes si d’aventure aucune aide ne leur été proposée. Pour effectuer une demande de médiateur, la demande se fait directement auprès du Dr Hadji

 

Formation des personnels d'encadrement 8 mercredis dans l’année.

Dans le cadre de la feuille de route RH de l’acadĂ©mie (en savoir plus)  il est proposĂ© aux directrices et directeurs une formation de co-dĂ©veloppement qui rĂ©unit un groupe de personnes ayant les mĂŞmes fonctions et rencontrant les mĂŞmes problĂ©matiques professionnelles. Si la proposition peut paraitre intĂ©ressante le fait qu’elle se dĂ©roule uniquement sur le temps personnel des directeurs (8 mercredis dans l’annĂ©e !) est vraiment dommage.

L’administration fera remonter au Rectorat

 

Demandes

  1. Des moyens humains lorsqu’une classe ferme.

Le SE-Unsa a donné des exemples concrets et chiffrés du fort impact en temps et en énergie que demande la gestion d’une fermeture de classe. L’administration s’est montrée à l’écoute et sensible aux arguments. Si le DASEN l’accepte, une communication sera faite en Conseil d’IEN pour demander la mise à disposition de TRZIL afin de permettre aux directrices et directeurs de répondre à la demande institutionnelle (déclaration des cas contacts, contact de l’ensemble des familles…)

Le SE-Unsa s’en félicite.

 

  1. Une solution pour envoyer des SMS de masse (type robot sms) en cas d’urgence (Covid, intempéries, autres…)

Chaque direction d’école n’étant pas dotée d’un téléphone portable, l’accès à un robot sms (site permettant l’envoi de sms groupés en masse) est une nécessité. Cela ferait gagner énormément de temps aux équipes.

L’administration évoque quelques communes qui partagent leur outil avec les écoles. Le SE-Unsa fait remarquer que ce n’est pas le cas partout et qu’il faudrait éventuellement en faire la demande au rectorat qui en possède un.

Le SE-Unsa proposera Ă  nouveau lors du groupe de suivi que cette solution soit rapidement mise en place.

 

  1. Tableau des grévistes à remplir. Demande que chaque collègue se déclare individuellement

Vieille demande du SE-Unsa, le tableau de présence pour les non-grévistes à remplir, en plus d’être incompris par les collègues (se sont celles et ceux qui ne font pas grève qui doivent remplir des papiers) génèrent une surcharge inutile pour les directrices et directeurs.

Le SE-Unsa demande à ce qu’un système de signature individualisé (via l’adresse académique par exemple) soit mis en place à l’avenir

 

ASH et Inclusion

PIAL : grande confusion voire mécontentement. Manque d’AESH et nécessité de clarifier le pilotage des PIAL (rôle des pilotes et coordos)

Le SE-Unsa rapporte les retours du terrain qui lui ont été faits. Dans plusieurs PIAL, le manque d’AESH se fait déjà sentir. De plus, l’impact sur les directrices et directeurs n’a pas vraiment été anticipé et ces derniers n’ont pas d’information concernant la gestion du PIAL.

L’administration en convient. Le déploiement massif des PIAL pour cette rentrée nécessite par endroit des ajustements. M Louvois (ex IEN ASH) a été missionné pour faire le tour de l’ensemble des PIAL, noter les difficultés et divers blocages, mais aussi ce qui fonctionne et en faire un compte rendu détaillé au DASEN.

La secrétaire générale précise que le Conseiller technique académique école inclusive est en train d’élaborer un guide académique du PIAL sur la base du guide national.

Enfin, des recrutements ont été faits vendredi 24 septembre pour pallier les démissions d’AESH

 

Le SE-Unsa défend l’école inclusive mais il faut arrêter le discours « angélique » sur l’inclusion. L’Inclusion doit demeurer un objectif mais pas à tout prix. On est en train, par endroit, de maltraiter les équipes et les élèves.

L’adjoint au DASEN confie que certains élèves interrogent les limites de l’inclusion particulièrement lorsqu’ils sont en souffrance et qu’ils mettent le reste de la communauté éducative en souffrance.

Il renvoie au document sur la prise en charge des EBEP, élaboré par la DSDEN 34 et auquel le SE-Unsa 34 a contribué (voir le document en PJ).

 

EHP : Où se situe la limite avant une déscolarisation ? Souvent l’élève reste dans l’école faute de places dans un dispositif adéquat.
Où en est-on dans le travail engagé il y a plus de 18 mois avec l’ARS pour l’ouverture de places en IME et en ITEP ?

L’ADASEN précise que lorsqu’on est allé au bout de la procédure (Equipe éducative, CPC, EDAI, rencontres avec les familles, etc…), les parents sont reçus et une solution de déscolarisation partielle ou totale peut être proposée. Bien qu’insatisfaisante intellectuellement, cette solution a au moins le mérite d’être mise en œuvre.

Il précise également que 200 élèves environs avaient été jugés perturbateurs dans le département dont 60 qui interrogent sérieusement les limites de l’inclusion.

Le SE-Unsa fait remarquer que 20ETP (dispositif EDAI) sont consacrés à ces quelques 200 élèves (maximum) au détriment des RASED…

Pas de réponse cependant concernant le travail avec l’ARS. Le SE-Unsa reposera la question au DASEN lors du groupe de suivi direction d’école

 

TDA : Augmentation constante depuis au moins 10 ans du nombre d’élèves diagnostiqués TDA. Qu’est-ce qui est mis en place pour aider les équipes ? Qu’en est-il de la plateforme PCO du CHU de Montpellier ?

L’administration avoue ne pas avoir entendu parler de cette plateforme qui est pourtant déployée dans de nombreux départements. Elle partage le constat de l’hétérogénéité importante des classes. Le SE-Unsa insiste particulièrement sur le CP où se retrouvent des élèves aux compétences très variables, des enfants souffrant d’un Trouble de l’Attention (TDA) dont aucun diagnostique n’a été posé avant les 6 ans de l’enfant, les évaluations nationales à conduire, etc…

Lorsqu’on rajoute à cela la suppression (et le gel !) des RASED, on crée des conditions d’exercices délétères et impossibles pour les collègues.

 

Suppression des RASED met en grande difficulté les équipes. Qu’est-ce qui est mis en place pour cette difficulté scolaire (GS/CP/CE1) d’ordre principalement pédagogique ?

Le DASEN s’était précédemment exprimé sur les RASED et avait émis des doutes sur l’efficience du dispositif qui, rappelons-le, n’a malheureusement jamais été évalué.

Les dispositifs EDAI principalement créés pour intervenir sur les élèves hautement perturbateurs ne compense en rien la perte des maîtres E.

Les collègues sont nombreux à dire leur mal-être et leurs difficultés en classe face à l’hétérogénéité des profils. Les maitres E ont vocation à apporter une aide pour ces élèves et une bulle de respiration pour la classe.

Le SE-Unsa souhaite que ce pan de la difficulté scolaire ne soit pas sacrifié sur l’autel du dogmatisme et qu’un travail soit engagé avec autant de volontarisme que pour les EDAI.

 

Bilan : Le SE-Unsa 34 s'est focalisé sur les nombreux retours de terrain qu'il avait obtenu afin de faire des propositons concrètes d'améliorations.

Les représentants UNSA ont volontairement occulté la question des décharges, ainsi que les autres revendications "nationales" et pour lesquelles la DSDEN n'est pas compétente.

Le SE-Unsa 34 a par ailleurs demandé une compensation financière pour le temps passé à gérer les fermetures de classes liées au covid. Cela pourrait aisément se faire à l'aide d'IPE dont disposent les IEN.

 

Au sortir de la réunion, le SE-Unsa 34 maintient son préavis de grève pour une période de 30 jours
 

Documents joints


   Document EBEP DSDEN 34   
(253.2 ko)
 
 
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