Encore une fois, une rentrée sous protocole sanitaire, masquée, avec son lot de consignes et de contraintes. On finirait presque par s’y habituer.

Si les premiers jours ont pu donner l’impression d’une étonnante sérénité, le calme a vite été rattrapé par la réalité. Fermetures de classes en cascade, gestion administrative démesurée, fichiers ONDE pas encore à jour, mise en place des PIAL et pénurie d’AESH, Problème spécifique des ATSEM sur Montpellier… auxquels sont venus se rajouter les aléas divers et spécifiques à chaque école.

Le SE-Unsa a lancé un sondage auprès de ses directrices et directeurs adhérents et si certains collègues ne sont pas encore gagnés par l’épuisement, les retours pointent de grandes disparités en fonction des territoires.

Le SE-Unsa a demandé une audience au DASEN la semaine dernière. Mais face à l’absence de réponse et aux sollicitations toujours plus nombreuses, le syndicat a déposé une alerte sociale mercredi 22 septembre.

Cette alerte sociale contraint l’administration à nous recevoir dans des délais proches et permettra le dépôt d’un préavis de grève pour une durée de 30 jours. Si la situation ne semble pas justifier pour le moment le recours à la grève, certaines situations locales devenues intenables pourront se servir de ce levier afin d’attirer l’attention sur leur problématique et faire évoluer les choses.

Le SE-Unsa portera des propositions concrètes d’amélioration et des exigences concernant la limitation de la charge administrative. La consigne syndicale de ne pas gérer le déploiement des tests salivaires en est un exemple (en savoir plus).

En attendant, le SE-Unsa 34 invite toutes les directrices et directeurs du département à lui faire des remontées s’ils ou elles le jugent nécessaire.

Les militants du syndicat sont à vos cotés pour vous écouter, vous soutenir et vous défendre.

Jean-Robert BIGGIO

Secrétaire départemental du SE-Unsa 34