L’information est tombée aujourd’hui, à deux jours des vacances scolaires de la zone C : Une nouvelle mise à jour de la FAQ du Ministère a été opérée.

Cette nouvelle évolution des consignes sanitaires, liée à l’évolution de l’épidémie sur notre territoire, et en particulier des variantes du virus, contribue à l’épuisement et à l’exaspération de la profession…

Il faut dire que cette mise à jour est la 16^ème que les personnels, et plus particulièrement les directrices et directeurs, reçoivent depuis la rentrée de septembre !

Au-delà du problème que pose le statut même de cette FAQ - qui au fil des mises à jour semble avoir acquis valeur de Circulaire au lieu de répondre aux questions concrètes qui se posent quotidiennement sur le terrain - on se questionne sur le décryptage de son contenu qui oblige les collègues à enfiler leur costume « d’experts sanitaires Â» ayant pour mission de décrypter tout un jargon médical qui n'est pas sensé les concerner.

Cas contact concret :

Elève de maternelle cas contact ? On ferme la classe. Elève d’élémentaire cas contact, on ne ferme pas. Enfin si ! Si c’est un variant. Mais si on ne sait pas si c’est un variant, on le met en quatorzaine. Toute la classe ? Non seulement l’élève… et les enseignants ? Ben cas contact si 3 élèves sont cas contacts… donc ils se font tester ? ...euh…

Plus sérieusement, vous trouverez le contenu des nouvelles évolutions ici.

Et si on osait quelque chose de nouveau : une consigne claire, pérenne et identique pour tous (écoles, société, enfants, adultes…).

Ne pas fermer les écoles a beau être « une ligne rouge Â» pour ne pas dire une obsession nationale, rater une semaine d’école pour risque de COVID n’a jamais mis en danger la scolarité d’un élève ni l’économie d’un pays entier !

Il est temps de penser un peu à celles et ceux qui se démènent depuis des mois (personnels d'éducation mais aussi personnels soignants) car en mettant en œuvre des consignes plus simples, plus claires et plus strictes, on limite la circulation du virus et on facilite le travail de millions de fonctionnaires.

Pour l’UNSA, c’est une évidence et c’est ce que nous continuerons de porter encore demain en CHSCT MEN et dans toutes les instances qui le permettront.

Jean-Robert BIGGIO

Secrétaire départemental du SE-Unsa 34