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Samedi 30 mars : rendez-vous aux jardins du Peyrou Ă  Montpellier
Article publié le mercredi 27 mars 2019.
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Samedi 30 mars, l'UNSA, la FSU, la CGT et SUD vous invitent Ă  nous rassembler aux jardins du Peyrou Ă  10h30 Ă  Montpellier.

Au programme : petit défilé (Bd du jeu de paume, rue St Guilhem, rue Foch) puis animations dans les jardins du Peyrou (débats, jeux...)

Afin d'éviter les violences du samedi après-midi, la manifestation aura lieu de 10h30 à 12h00.

Venez nombreuses et nombreux, en famille, pour en savoir plus sur la loi sur la confiance et l'avenir de l'Ecole.

 

Ci-dessous le communiqué de presse national

 

Monsieur le Ministre, pour améliorer l’Ecole vous n’avez pas notre confiance !

Le ministère de l’éducation nationale poursuit sa politique éducative rétrograde et libérale sans prendre en compte ni l’expertise professionnelle des acteurs de terrain, ni les avis de leurs organisations syndicales, ni ceux de l’ensemble de la communauté éducative.
L’amélioration de notre système éducatif exige certes, une ambition politique forte mais également une construction qui soit commune et concertée. Or le ministre entend imposer de nombreuses transformations et continue de le faire à marche forcée.

Pour nos organisations, ces transformations, par leur contenu et la méthode, vont le plus souvent accroitre les inégalités, dégrader les conditions de travail des personnels sans répondre à la nécessité d’améliorer le service public d’éducation pour assurer la réussite de tous les élèves et l’élévation du niveau de qualification.

 

Loi Blanquer : Une réforme qui ne répond pas aux enjeux

Alors qu'il devait s'articuler autour de l'obligation d'instruction ramenée à 3 ans, le projet de loi dit Blanquer "Pour une école de la confiance" est devenu, au fur et à mesure de ses évolutions, un texte qui bouleverserait le fonctionnement du système éducatif.
 Nos organisations refusent :

  • la crĂ©ation des Ă©tablissements publics des savoirs fondamentaux sans accord des communautĂ©s Ă©ducatives
  • une reprise en main de la formation des enseignants basĂ©e sur une conception du mĂ©tier  rĂ©duite Ă  des fonctions d’exĂ©cution
  • la fin de l'Ă©valuation indĂ©pendante des politiques Ă©ducatives,
  • les cadeaux financiers pour l'Ă©cole privĂ©e

Cette loi va se décliner par ordonnances ou textes réglementaires portant des transformations profondes.


Pour un budget à la hauteur des besoins du service public d’éducation

Alors que de nombreuses réformes structurelles sont à l’œuvre, les décisions budgétaires pour la rentrée prochaine entraîneront inévitablement à une dégradation des conditions d'enseignement et d’accès à la formation. D’autant que le projet de réforme de la Fonction Publique conduira à des milliers de suppressions de postes et un large recours à la contractualisation. Nos organisations s’opposent à ce développement de la précarité. L’École a besoin de personnels formés et sécurisés afin d’enseigner et accompagner chaque élève.


Donner d’autres perspectives

Les nombreux changements relatifs à l’orientation dont la loi ORE continuent de cristalliser une profonde anxiété chez les élèves de terminale et leurs familles. Dans ce contexte, alors que les jeunes ont besoin d’être mieux accompagnés dans la construction de leur parcours d’orientation, les missions des psychologues de l’Éducation nationale EDO sont remis en cause et des fermetures de CIO programmées.

Alors que chaque jeune doit pouvoir construire son avenir sereinement, nos organisations demandent à ce que la vision globale du service public d’information et d’orientation soit clarifiée.
L’accent doit ĂŞtre mis sur les inĂ©galitĂ©s sociales et territoriales notamment par une relance de l’éducation prioritaire et des mesures en faveur d’une plus grande mixitĂ© sociale. 


Pour une véritable reconnaissance de nos métiers

Nos salaires restent infĂ©rieurs Ă  la moyenne des pays de l’OCDE.  Sans parler du gel de la valeur du point d’indice, du pouvoir d’achat qui se dĂ©grade rĂ©gulièrement depuis des annĂ©es, du rĂ©tablissement du jour de carence, …

Le vaste plan de communication du Ministre ne cache pas sa volontĂ© d’autoritarisme et ne rĂ©pond pas Ă  la rĂ©alitĂ© de nos quotidiens.  Ce projet fragilise encore l’Ecole par des transformations profondes Ă©laborĂ©es sans les personnels. C’est sur eux qu’il faut s’appuyer sur eux pour favoriser la dĂ©mocratisation de la rĂ©ussite scolaire. 


Pour la priorité au service public d’éducation

Pour des perspectives ambitieuses pour tous les élèves et tous les jeunes Pour une véritable reconnaissance de l’ensemble des personnels de l’éducation
C’est pour ces raisons que nos organisations appellent les parlementaires à ne pas voter la loi « pour l’école de la confiance »

Le 30 mars
Toutes et tous mobilisé.es
Manifestations dans les territoires
à l’appel de FSU, UNSA Education, CGT Educ’action, SGEN-CFDT, SNALC.

Paris le 12 mars 2019


 

 
 
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