Demandé chaque année par le SE-Unsa, le Groupe de Travail (GT ) ASH s’est tenu le 31.01.2018.  Lors de ce temps de travail le SE-Unsa a pu aborder, dans un climat de confiance, les problématiques actuelles concernant le secteur ASH sur le département de l’Hérault et faire remonter les inquiétudes du terrain.

 

Les Aides Humaines

Le statut

L’administration fait part des difficultés qu’entraine le double statut : les contrats aidés et les statuts d’AESH.

Elle affirme que le maximum est fait pour pérenniser les emplois en CDD proposés. Le SE-Unsa rappelle son souhait qu’un maximum de CDI soient proposés aux personnels qui en remplissent les conditions. Le SE-Unsa 34 a également fait valoir son désir que, les agents qui le souhaitent, puissent voir leur volume horaire augmenté (passer à 24 heures) autant que possible. D’autant que le département de l’Hérault compte encore de nombreux élèves notifiés sans AVS. Le fait d’augmenter le volume horaire permettrait certainement de combler ce manque pour partie.

L’administration répond que cela est envisageable, mais reste sous l’appréciation du DASEN au regard des besoins sur les territoires concernés.

L’avis du SE-Unsa : Cette réponse n’est pas suffisante au regard de l’opacité des informations données. D’autant qu’aujourd’hui environ 200 élèves notifiés restent sans AVS. Le SE-Unsa interviendra à nouveau en CAPD afin de proposer cette solution.

 

L’information / La formation

Concernant l’information de ces personnels actuellement un accompagnement à la prise de fonction est effectué :

-          Mise en place d’une réunion d’accueil délocalisée,

-          Mise en place du guide d’accueil d’Aide Humaine. Ce dernier est en cours de finalisation et devrait être validé prochainement.

Concernant la formation, 60 heures de formation dont 30 heures en présentiel. A priori toute demande de formation complémentaire est accordée.

 

L’avis de SE-Unsa

Le SE-Unsa prend note et remarque l’effort qui est fait par l’administration. Cependant il soulève le problème de l’information de ces dispositifs faite aux collègues. En effet un trop grand nombre dit ne pas avoir accès à l’information.

Concernant le remplacement, il est rappelé qu’à ce jour seules les absences de longue durée sont remplacées, ce qui engendre des difficultés dans bon nombre de situations.

 

CAPPEI

Le SE-Una interpelle l’administration sur la mise en place des formations CAPPEI, des différents parcours proposés ainsi que, leurs conséquences pour le mouvement et l’attribution des postes.

Sur ce sujet l’administration est consciente des nombreuses zones d’ombres au tableau. Cependant elle reste muette quant aux questions qui lui sont posées :

• Mise en place des différents parcours,
• Respect de la différence entre maître E et maître G dans les parcours,
• Ouverture du nombre de départ en formation,
• Mise en place des validations CAPA-SH et ouverture sur d’autres spécificités,
• Mise en place des stages MIN,

Le SE-Unsa demande que des réponses soient apportées avant le mercredi 07 mars, date à laquelle aura lieu la réunion d’information.

 

L’avis du SE-Unsa

Le SE-Unsa regrette la lenteur du suivi de ce dossier. Malgré ses sollicitations, ses interrogations et ses nombreuses rencontres avec l’administration (département et rectorat) force est de constater que ce dossier a dû mal à décoller. Le SE-Unsa continuera d’agir sur ce dossier qu’il suit depuis sa mise en place.

 

Affectations en ULIS

Suite à certaines difficultés rencontrées l’an passé, le SE-Unsa interroge l’administration sur la manière dont sont organisées les différentes affectations en ULIS (école ou collège).

L’administration rappelle qu’un personnel chargé de mission est dédié à cette tâche, qu’il existe un document pour critérier ces orientations. L’administration est en train de travailler à son actualisation et attend la validation du DASEN pour le communiquer. Une brève lecture nous en est faite.

Les critères de géographie et de continuité de parcours sont privilégiés.

Il est rappelé par l’administration, la difficulté de cette tâche notamment par le retard considérable que prend l’ARS (Agence Régionale de Santé) dans l’ouverture de places en établissements spécialisés susceptibles d’accueillir les élèves (il manquerait 300 places en établissement et 900 en SESSAD) .

 

L’avis de SE-Unsa

Le SE-Unsa se félicite de cette démarche et insiste bien sur le fait de communiquer les éléments afin d’éviter tout quiproquo et toute interprétation. Le SE-Unsa partage pleinement la volonté de l’administration de continuité et de géographie, dans l’intérêt des élèves et de leur famille.

 

Ce moment de travail s’est déroulé dans de bonnes conditions avec une écoute attentive de l’administration concernant les remontées et préoccupations de terrain. Cependant, malgré la volonté affichée de dialogue social, bons nombres de dossiers restent sans réponses… A ce jour deux dossiers gardent toute notre vigilance : la mise en place du CAPPEI et ses conséquences pour le mouvement, la place des aides Humaines dans notre système éducatif.