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RĂ©forme du BAC : point d’étape sur la Mission Mathiot
Article publié le jeudi 11 janvier 2018.
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Reçu le 9 janvier par Pierre Mathiot dans le cadre d’une audience collective, le SE-Unsa fait le point. Alors que la mission a bientôt bouclé ses auditions, les contours de la réforme restent encore trop flous pour prendre position définitivement. Cependant, le projet peine à convaincre de son intérêt, aussi bien pour les élèves que pour les personnels.

 
Une organisation des enseignements en trois « blocs Â»
 
La mission distingue les enseignements de tronc commun, les enseignements choisis (majeures, mineures, enseignements facultatifs) et l’accompagnement.
  • En seconde, le tronc commun occuperait la totalitĂ© des enseignements du premier semestre. Les SES intĂ©greraient ainsi le tronc commun. Au deuxième semestre, plusieurs disciplines (dont les SES, les SVT, les sciences physiques) deviendraient optionnelles avec la possibilitĂ© pour les Ă©lèves de modifier leurs choix en première.
  • La spĂ©cialisation progressive serait assurĂ©e grâce au choix de deux disciplines constituant un couple de « majeures Â» et de deux ou trois « mineures Â».
  • Les mathĂ©matiques, les lettres, l'histoire-gĂ©ographie, l'Ă©ducation physique et sportive (EPS) et 2 langues vivantes constitueraient le tronc commun de la classe de première. En terminale, ce dernier comprendrait la philosophie, l'histoire-gĂ©ographie, l'EPS et les deux LV.
  • Les lycĂ©ens choisiraient leurs « majeures Â» dans un menu de neuf ou dix combinaisons possibles pour la voie gĂ©nĂ©rale et de six ou sept combinaisons possibles pour la voie technologique. Tous les lycĂ©es devraient ĂŞtre en mesure de proposer les menus nationaux dans la voie gĂ©nĂ©rale.
  • Des majeures « complĂ©mentaires Â» pourraient ĂŞtre proposĂ©es localement dans un cadre expĂ©rimental ainsi que, pour certains parcours, la possibilitĂ© de coupler un module gĂ©nĂ©ral et un module technologique. Cette ouverture reste Ă  confirmer.
  • L’accompagnement du parcours de formation et d’orientation disposerait de deux heures par semaine en classe de seconde et de trois heures en classe de première et de terminale, abondĂ© d’un volume horaire annuel.
 
Un baccalauréat articulé avec Parcoursup aux contours encore flous
 
  • Il semble acquis que les Ă©preuves terminales seront limitĂ©es Ă  6, 2 Ă©preuves en français en fin de première et quatre Ă©preuves en terminale : deux Ă©preuves Ă©crites dans les deux majeures, une Ă©preuve Ă©crite de philosophie et un oral individuel de prĂ©sentation d’un projet interdisciplinaire (collectif ou individuel) portant sur un sujet en lien avec les majeures (mais la possibilitĂ© a Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e d’un projet associant une majeure et une mineure).  Les rĂ©sultats aux deux Ă©preuves Ă©crites portant sur les majeures seront des informations portĂ©es dans Parcoursup. Ces Ă©preuves seraient positionnĂ©es au retour des vacances de printemps.
  • Toutes les disciplines devraient faire l’objet d’épreuves ponctuelles placĂ©es Ă  la fin des deux semestres de première et du premier semestre de terminale. Les sujets seraient tirĂ©s de banques nationales avec barème national. La mission recommandera de mettre en place des organisations permettant de respecter l’anonymat des candidats.
  • Un scĂ©nario propose que les moyennes disciplinaires figurant sur les bulletins soient prises en compte pour 10% du baccalaurĂ©at.
  • Les Ă©preuves du deuxième groupe (oraux de rattrapage) seraient supprimĂ©es au profit de l’examen du livret scolaire par le jury.
 
Le SE-Unsa se positionnera sur les propositions définitives en appréciant leur potentiel de progrès pour les élèves, mais aussi pour les personnels qu’il représente.

La réforme ne saurait s’accompagner d’une réduction du nombre de postes d’enseignants en lycée alors que les effectifs sont déjà beaucoup trop lourds pour un suivi et un accompagnement efficace de chaque lycéen. Les conséquences d’une éventuelle semestrialisation sur les services devront être étudiées et le cas échéant, limitées par des règles négociées.

Quant à la mise en œuvre de la réforme et des nouveaux programmes, elle ne pourra se faire sans un vaste plan de formation continue individuelle, mais aussi collective dans chaque établissement.

Enfin, toute nouvelle charge de travail devra ĂŞtre reconnue et rĂ©munĂ©rĂ©e, par exemple pour la part de « contrĂ´le continu Â» dans la certification.

 

 
 
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