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Boycot du CTPD second degré du 13 mars
Article publié le jeudi 13 mars 2008.
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Les trois organisations syndicales siégeant au CTPD, UNSA-Éducation, FSU et FERC-CGT, ont unanimement décidé de boycotter le CTPD.

Déclaration commune :

Depuis la rentrée 2007, l’instance départementale n’ a pas été réunie, empêchant ainsi toute possibilité de dialogue entre les organisations représentatives et l’administration.

Les conditions de la rentrée scolaire 2008/2009 seront bien plus difficiles qu’à la rentrée 2007 et laissent présager une situation particulièrement alarmante dans l’ Hérault.

Les organisations syndicales représentatives expriment leur opposition à :

- la suppression de postes, d’heures de cours et d’options,

- la multiplication et l’imposition des heures supplémentaires dans le seul but de détruire de l’emploi,

- la généralisation et l’imposition des postes à compléments de service hors commune.

- L’augmentation des effectifs des classes. 

Elles exigent le maintien des moyens dans les sones d’éducation prioritaire.

En refusant de participer au CTPD second degré du jeudi 13 mars, elles marquent leur refus des conditions de préparation de la rentrée dans le second degré.

 

L’analyse de l’UNSA Éducation

12 postes en Équivalent Temps Plein sont supprimés dans les collèges de l’Hérault.

Équivalent Temps Plein de 29 postes est réparti en heures supplémentaires.

Le pourcentage d’HSA par rapport à la DGH s’élève à 6.23 %.

Les effectifs moyens par division risquent de croître y compris dans les collèges des zones difficiles.

Alors que l’IA souhaite mettre en oeuvre une pédagogie de projets imposée autoritairement aux établissements, la multiplication des compléments de service sur plusieurs établissements rendra difficile l’investissement des enseignants dans ces projets.

Ce choix de l’IA est justifié par la prise en charge de la difficulté scolaire en petits groupes de soutien. Cette politique est engagée par redéploiement de moyens, avec pour conséquence un relèvement des effectifs par division.

Nous estimons que la prise en charge de la difficulté scolaire passe par la dotation de moyens supplémentaires dans les zones socialement sinistrées de notre département.

Les moyens existent, quoiqu’en dise le ministre, puisqu’il à su budgétiser 13800 heures supplémentaires pour l’Hérault pour la mise en oeuvre des stages de remise à niveau dans le premier degré pendant les vacances de printemps (Chiffres communiqués par le SE-UNSA national).

L’hypothèque du choix des établissements par les familles, avec l’abandon de la sectorisation, risque d’amplifier encore les difficultés de dernière heure pour la préparation de la rentrée.

Cette situation est la conséquence directe de la politique budgétaire de restriction appliquée à Éducation Nationale.

C’est pour condamner cette politique que l’UNSA Éducation a pris la décision conjointement avec les autres organisations représentatives de boycotter le CTPD.

C. Lassalvy SD Unsa Éducation 34

 

 
 
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