Les représentants du SE UNSA 34 ont été reçu aujourd’hui par la DASEN de l’Hérault pour conclure la négociation suite au dépôt de l’alerte sociale.

Les constats suivants ont été faits :

• Un délai supplémentaire a été accordé pour certaines localités pour permettre aux collègues et aux parents d’exprimer leur accord ou désaccord.
• Les votes des conseils ont été remontés par l’intermédiaire des écoles.
• La prise en compte des votes des conseils d’écoles se fera dans le cadre du décret du 7 mai et de sa circulaire d’application. En cas de désaccord majoritaire des conseils d’écoles sur une proposition d’expérimentation, les organisations du temps scolaire adoptées lors du CDEN du mois de février, s’appliqueront, sans passage en force.

Au-delà du contexte induit par la parution de décret du complémentaire du 7 mai 2014, l’alerte sociale a permis de révéler et de clarifier d’autres situations de communes pour lesquelles l’organisation des temps scolaires n’était pas en conformité avec les différents décrets.

Le SE UNSA 34 estime qu’à ce jour, les enseignants et les délégués des parents d’élèves ont pu être consultés partout où cela devait être nécessaire. Les avis recueillis ont pu indiquer la tendance majoritaire à l’acceptation ou la contestation des projets d’expérimentations.

Tous les enseignants du département vont, enfin, pouvoir connaître les horaires de classe en fonction de leur poste.

Sur ces points, le SE-Unsa 34 estime avoir été entendu par l’administration.

Au vu des dernières propositions des communes, le SE-Unsa 34 sera particulièrement vigilant à ce que l’extension de « l’accompagnement éducatif Â», en particulier sur Montpellier et peut-être Béziers, ne se fasse pas au détriment de l’existant.

Au vu des retours de terrain et fort des éléments ci-dessus, en toute responsabilité, le SE-Unsa n’appellera pas les collègues à l’action. Le déroulement de cette alerte sociale montre que le dialogue social peut-être une réalité tout à fait utile.