Le SE-Unsa 34 a décidé de déposer une alerte sociale (voir le texte en pièce jointe) qui court à partir du mardi 3 juin : on constate trop de confusion dans l'application du décret du 7 mai qui ouvre aux expérimentations.

Si ce décret permet à certaines communes d'engager leur réforme des rythmes, tant mieux. Mais cela ne doit pas se faire au détriment de l'intérêt des élèves ou des personnels. Les attendus premiers de la réforme des rythmes ne peuvent être totalement oubliés.

Les retours de terrain, à Montpellier, à Béziers, à Morgon, Gigean, Vendargues et d'autres communes du département expriment clairement le manque de clarté dans les procédures, la précipitation, le manque d'information des collègues sur les attendus des votes en conseil d'école.

Le silence de l'administration laisse les collègues bien seuls face à des maires qui oublient les éléments premiers de la réforme des rythmes scolaires : ici on vote sans trop connaître le contenu exact des propositions; là, la communication médiatique tient lieu de moyen d'information aux collègues et aux parents; ailleurs, le maire décide de convoquer un conseil d'école extraordinaire en regroupant les conseils d'écoles...

Le SE-Unsa 34 ne peut laisser les collègues seuls dans cette cacophonie. Dans le processus d'alerte sociale qui oblige l'administration à discuter avec l'organisation qui la dépose, les représentants SE-Unsa du personnel feront valoir les questions des collègues et leurs attentes. Et si les réponses de l'administration ne sont pas satisfaisantes, le SE-Unsa 34 proposera d'autres formes d'action!